Caput VII

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Bonsoir tout le monde ! Comment allez-vous ?

Je vous poste ce chapitre assez long en avance et, parce que je sais que j'avais promis un double update cette semaine mais que je ne suis pas une auteure fiable (je rigole), j'essayerai de vous poster le prochain dimanche <3

Toujours une petite musique d'accompagnement.

Je n'en dis pas plus. Bonne lecture !







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— Jungkook, qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Ofelya a posé cette question avec un tel désespoir que je me demande si je ne suis pas la raison de tous ses malheurs.

Elle ne me regarde pas.

Ses yeux marrons sont rivés sur les pommes de terre étalées sur la table en verre.

Son corps est habillé d'une robe évasée couleur vieux rose,  des poches au niveau des hanches, une ceinture dorée à la taille et un haut semblable à un gilet qu'elle aurait attaché par-dessus.

Ma voisine de palier se tient assise sur la chaise de la cuisine. Un bandeau à noeud tempère les boucles fougueuses de ses cheveux de feu. Des tâches de rousseur continuent à colorer l'entièreté de sa peau rougie, de ses avant-bras à sa poitrine généreuse.

Je souris intérieurement, me remémorant la fois où elle avait tenté de m'en dessiner sur le nez avec du maquillage.

Une de ses mains attrape un féculent puis le pousse. La boule pleine de terre roule dans ma direction en zigzaguant.

Je la réceptionne, puis m'attèle à retirer la peau avec le couteau aiguisé entre mes doigts.

La lame flamboie sous la lumière jaune de la pièce à vivre.

En fond, la vieille télévision laisse résonner les nouvelles du journal télévisé de 20h. Parfois, je jette quelques coups d'œil en direction de l'écran aux couleurs fades, mais ne prête guère attention aux inepties qu'on puisse avoir à raconter.

— Surtout ne me réponds pas, continue Ofelya.

— Je réfléchissais, je lui lance dans l'espoir qu'elle me pardonne.

— À ?

— À comment je vais assumer mon retour en cours, lundi... je marmonne.

Une patate atterrit avec violence sur mon torse et tombe entre mes cuisses.

Je souffle d'une manière exagérée, lui lançant un regard noir, tout en la récupérant.

— Alors réfléchis bien ! s'écrie-t-elle. Non mais sérieux. Depuis quand on insulte son professeur de connard prétentieux ? Je ne t'ai pas éduqué comme ça.

L'Orateur | TaeKookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant