Prologue

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Audrey

Paris, 1920

Les rues de Paris, éclairées par la lueur des lampes, créent une atmosphère unique et étrange où les ombres se mêlent. Ces lieux ombrés regorgent de secrets bien gardés et de bâtiments qui murmurent, au fil des nuits, leurs histoires aux oreilles des plus curieux.

Ce soir, assise sur cette chaise en velours rouge qui m'accompagne depuis plusieurs années, j'écoute le son des rires de mes plus fidèles clients, je hume le parfum des femmes qui accompagnent leurs maris ou bien celles sur scène, dansant au rythme de la musique jouée par nos musiciens, je perçois le départ de certains clients, annonçant la fermeture du bar et l'ouverture de la part d'ombre de ce bâtiment.

Les danseuses quittent la scène et les femmes tant attendues par ceux qui couchent tard descendent de l'escalier en bois. Les regards se rivent vers elles, oubliant soudain celles qui ne sont pas présentes. Aucun client ne se demande pourquoi cela fait trois jours qu'il manque deux courtisanes. Mais tous vérifient que leur femme dorme et que l'argent ne manque pas dans le portefeuille.

Les femmes, très peu vêtues, descendent les quelques marches qui restent, lentement et de manière sensuelle. Chaque pas est contrôlé, comme une chorégraphie.

On pourrait penser qu'elles se font contrôler et qu'elles sont idiotes, mais au contraire, les clients se sentent puissants mais pourtant ce ne sont que des proies parmi tant d'autres pour elles. Qui a le plus d'argent ? Qui le fait mieux ? Qui n'est pas long ? se demandent-elles plus particulièrement en s'approchant des regards affamés. La suite se passe dans une chambre, jamais sous les yeux d'autrui. Elles sortent ensuite de leur pièce, le porte-monnaie rempli, et le cœur abîmé. 

🕯️

A bientôt...

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Xoxo, Starlight

L'ombre des nuits parisiennesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant