La découverte des oubliées // O.P. 81

Chapitre 29

Je continua donc de réfléchir à tous ça, aux commentaires, à mes sentiments, à mes relations, aux réseaux sociaux. Sauf que ça, penser à tous ça, m'empêcha de dormir pendant pas mal de temps cette nuit là, et quand je dis pas mal de temps, je ne parles pas de 2 ou 3 heures, mais bien plus de 5 ou même 6 heures. Il était donc presque deux heures du matin, et je ne dormais toujours pas, et je n'avais pas l'impression que mon esprit allait me laisser me reposer de si tôt.

Il y a des moments comme ça où je ne peux pas m'empêcher de réfléchir, de penser, à tout et rien, que cela soit sur le plan émotionnel, sur ce que je ressens, sur le plan professionnel, ou même sur ma famille, par rapport à des personnes que je n'ai pas vu depuis longtemps, ou même à des actions que je peux avoir fait la veille comme dix ans en arrière.

Il y a des moments comme ça où mon cerveau, mon esprit, me fait comprendre que c'est le jour, le jour où il me fait me souvenir de toutes les petites ou grosses bêtises que j'aurais pu faire dans ma vie, que j'ai été enfant ou adulte au moment des actions.

Et malheureusement, cela me fait culpabiliser, en me disant que j'aurais peut être du faire ça ou ci et que peut être, j'aurait pu garder une amitié, ou éviter une dispute, ou même que j'aurais pu me faire de nouveau amis. Mais bon, même si je sais que le passé est le passé, et que nous pouvons pas le changer, et que je suis très contente de ma vie actuelle, dans ces moments là, mon passé devient très proche de mon présent, et j'ai peur qu'ils se mélangent. Que je n'arrive plus à différencier les deux. 

Et s'il vous plait, n'imaginons surtout pas quand je commence à réfléchir au futur, au fait que j'ai peur de ce qu'il peut arriver dans le futur, car personne ne sait ce qu'il va nous arriver. Et j'ai peur de ça aussi, de ne pas réussir ce que je souhaite entreprendre, ou que des personnes que je connaisse et que j'apprécie, ne réussissent pas ce qu'elles entreprennent. 

Et je continua, je continua à penser, à réfléchir, à me dire que je réussirais ou peut être que je ne réussirais pas du tout. Que peut être j'aurais la vie dont j'ai rêver ou que peut être je n'aurais pas du tout la vie dont j'ai rêver. Mais en général, j'arrive à me défaire de mes pensées en me disant que je ne saurais rien du futur, car personne ne peut le savoir et que j'ai juste à faire mon maximum pour réussir, et que si je ne réussis pas, c'est que ce n'était pas pour moi, c'est tout.

Mais c'est difficile, le soir, la nuit, de se dire ça, et je sais que ces épisodes de réflexion peuvent durer longtemps, très longtemps.

Mais ce soir, le destin décida de m'aider un peu, je pense, je le prends comme ça en tout cas.

Vers deux heures du matin, quelqu'un vint toquer à ma porte, vu qu'il n'y avait qu'Oscar qui vivait dans la maison, je savais que c'était lui, mais je me demanda ce qu'il faisait debout à cette heure là, sachant qu'il avait une course dans la journée.

Quand je l'entendis toquer, je me releva et alla ouvrir la porte. En ouvrant celle ci, je fus surprise de voir le pilote australien dans le couloir, un coussin à la main. Je fus bien sur étonnée qu'il vienne toquer à ma porte à cette heure ci. Il commence à se faire tard et il a une course demain, il faut qu'il soit en forme.

Ali - Oh, Oscar, are you okay ? It's like 2 a.m., you have a race in like 10 hours... (Oh, Oscar, tu vas bien ? Il est environ 2h du matin, tu as une course dans environ 10h...)

Osc - Hum, I didn't think I would have to ask you this but ... (Hum, je ne pensais pas que j'allais te demander ça mais... )

Ali - Yeah, what happen Osco ? il rigola à ce surnom (Ouais, qu'est ce qui est arrivé Osco ?)

Osc - I can't sleep alone, and I would like to know if you would agree that we sleep together ? (Je n'arrive pas à dormir seul, et je voulais savoir si tu étais d'accord pour que l'on dorme ensemble ?)

Ali - Oh, hum, yes if you want, I didn't think you would ask me this ! But yes, come, lui dis je en m'écartant de la porte pour qu'il puisse rentrer. (Oh, hum, oui si tu veux, je ne pensais pas que tu allais me demander ça ! Mais oui, entres)

Osc - Just one question before, you seem wide awake for a person who had to sleep five minutes before, you are good ? (Juste une question avant, tu as l'air bien réveillé pour quelqu'un qui devait dormi il y a cinq minutes, ça va ?)

Ali - Ah, I can't sleep sometimes, but don't worry about it, it's good, I'm used to it ! (Ah, je n'arrive pas à dormir des fois, mais ne t'inquiètes pas par rapport à ça, ça va, j'ai l'habitude !)

Osc -If you say, just, if one day you need to talk about it, I'm here, you can count on me. (Si tu le dis, juste, si un jour tu as besoin d'en parler, je suis là, tu peux compter sur moi.)

Ali - Thanks you Oscar, dis je, gênée. (Merci Oscar.)

Il entra donc dans la chambre et je referma la porte derrière lui. Il alla se faire du côté du lit où il vit que je ne dormais pas. Il est vrai que j'ai pris l'habitude de dormir d'un seul côté du lit quand je suis dans un lit double. 

Il mit donc son coussin là où il n'y avait pas le mien et attendit que j'arrive au niveau du lit pour s'allonger également. Je voyais bien qu'il était gêné de la situation, mais cela ne l'était pas du tout, il n'avait pas à s'inquiéter.

J'alla donc m'allonger de mon côté, et on se mit en face. On se sourit et je ferma mes yeux, essayant de dormir.

Deux minutes plus tard, Oscar prit la parole.

Osc - You're sure you're okay Alizia ? I can see your eyes move even if they're close... (Tu es sur que tu vas bien Alizia ? Je peux voir tes yeux bouger même s'ils sont fermés...)

Ali - Don't worry about me, I just overthink... (Ne t'inquiètes pas par rapport à moi, je réfléchis juste trop...)

Quand il entendit ça, il m'ouvra ses bras, et me fit signe de venir contre lui. Je me rapprocha donc de lui, et quand je fus assez près, il me prit dans ses bras.

Osc - Good night Ali, and don't worry, everythink would be okay tomorrow and the days after. (Bonne nuit Ali, et ne t'inquiètes pas, tout se passera bien demain et les jours après.)

Je souris, ayant ma tête contre son torse, il du sentir que j'avais sourit car il se repositionna, en sorte que l'on soit tous les deux dans une position confortable et pour que je puisse le prendre dans mes bras également.

Le bruit de ses battements de cœur me bercèrent et le fait d'être dans ses bras, m'aida à m'endormir. J'ai arrêté de penser, me sentant en sécurité avec lui. Je suis sur de ce que je ressens pour lui, j'en suis sur et certaine, mais j'ai peur que cela ne soit pas réciproque, donc je n'en parlerait jamais, sauf si c'est lui qui engage le sujet. 

Enfin, on s'endormit tout les deux en même temps, en paix et heureux.

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