La découverte des oubliées // O.P. 81

Chapitre 20

P.D.V Oscar :

Je viens tout juste de déposer Alizia à son campement que je ressens déjà qu'elle n'est plus là. Je ne sais pas pourquoi je le ressens comme ça, mais c'est comme si je venais de perdre quelque chose d'important, comme s'il y avait un manque maintenant.

Enfin bon, j'ai passé une soirée très agréable avec elle, cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré des personnes comme elle. Elle est magnifique, vraiment, cette robe lui allait tellement bien ce soir.

Enfin bon, sur le trajet du retour, je ne mis pas la radio, ou de la musique. Nan, moi qui adore en mettre d'habitude, je n'en mis pas. J'avais l'impression de ne pas en avoir besoin.

J'étais encore dans ma petite bulle, comme si elle était encore là. En réalité, sur le chemin, je repensa à cette soirée, quand on était au restaurant, quand on est allé marché.

J'avais bien vu au début qu'elle était timide, qu'elle avait un peu peur. Mais quand je vis que les garçons l'intégraient dans leur conversation, j'étais heureux. Je sais comme c'est difficile de faire sa place dans un groupe, surtout quand ceux ci se connaissent depuis très longtemps, quand il y a une différence d'âge, mais aussi quand c'est des personnes que tu admires depuis longtemps.

La première fois que j'ai rencontré Lewis ou même Fernando, j'étais sans voix. Ce sont des personnes que je voyais à la télé tous les week-ends, alors imaginé comment elle se sentit quand elle s'est retrouvé à table, avec nous tous.

Même juste quand elle nous rencontré, chacun notre tour, avec Sebastian, ou même quand elle lui a parlé pour la première fois. C'est des choses qui ne s'oublie pas.

Mais là, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose en plus avec Alizia. Je ne sais pas quoi, mais c'est quelque chose de bien, de calme, reposant, sécurisant, mais aussi euphorique, joyeux. Je penses que j'en parlerais avec Lando, je peux avoir confiance en lui, il ne répétera pas ce que je lui dirais. 

Enfin, j'étais encore sur la route, je voyais bien que la plupart des personnes sur les bords de la route, s'arrêtait pour prendre en vidéo la voiture, aimant sans doute les voitures, l'automobile. Certains réussirent à savoir que c'était moi, mais cela ne fit pas de vague. Je faisais quand même attention, ne voulant pas avoir d'accident.

Et même, comme je l'ai dit, j'étais encore dans ma petite bulle, donc je ne m'en rendais pas réellement compte aussi.

J'arriva environ une vingtaine de minutes à mon hôtel après être parti de son campement. Quand je me gara, et arrêta la voiture, la première chose que je fis est d'envoyer un message à Alizia pour lui dire que j'étais bien rentré, comme elle me l'avait demandé. Et je reçu une réponse assez rapide, me remerciant et me souhaitant une bonne nuit.

Après ça, je sortis de la voiture, j'avais de la chance car à cette heure là, il y a peu de personnes et j'ai moins de chance d'être arrêté par des fans ou autre. Même si je les adore, il y a des moments où j'aime être tout seul et ne pas être reconnu par des personnes que je ne connais pas. 

J'entra donc dans le hall, salua la personne qui était à l'accueil, et pris l'ascenseur pour me rendre à l'étage où il y avait ma chambre.

En arrivant à l'étage en question, je partis directement dans ma chambre, je pense que tout le monde dort à cette heure là. D'ailleurs, tant mieux que mon vol est demain dans l'après midi et non le matin, sinon je ne sais pas comment j'aurais fait pour me réveiller. 

J'entra donc dans ma chambre, posa mes affaires, c'est-à-dire, ma veste, la clé de la chambre et mes papiers. 

Même pas deux minutes après que je sois arrivé, quelqu'un toqua à ma porte, mais qui peut être réveillé à cette heure ci pour venir me déranger ?

Bien sur, quand j'ouvris la porte, je ne fus pas réellement étonné de voir mon coéquipier, Lando, de l'autre côté, dans le couloir. Je lui fis signe d'entrée et je ferma la porte derrière lui.

Le temps que je fasse ça, le britannique alla s'asseoir sur le bord de mon lit, comme s'il attendait quelque chose. Je pris donc une chaise et m'assis en face de lui.

Osc - What ?? (Quoi ??)

Lan - Really ? You're not going to say to me what happen ? (Vraiment ? Tu vas pas me dire ce qu'il s'est passé ?)

Osc - Yes, I wanted to do it, but not now, we're in the middle of the night ! (Oui, je voulais le faire, mais pas maintenant, en plein milieu de la nuit !)

Lan - You can do it now, I have the same fly as you. (Tu peux le faire maintenant, je suis sur le même vol que toi.)

Osc - But, what do you want to know ? (Mais, qu'est ce que tu veux savoir ?)

Lan - Oscar... I want to know everything, what you did, how it was, if you have her number, why it take like two hours... everything !! (Oscar... je veux tout savoir, ce que vous avez fait, comment c'était, si tu as son numéro, pourquoi cela a pris deux heures... tout !!)

Je commença donc à lui expliquer ce que nous avions fait. 

Que nous étions donc parti marcher dans les rues d'Imola, que nous avions parlé d'un peu de tout et de rien, de nos familles, de nos loisirs, nos modes de vie, de là où on habitait, comment on vivait, de tout.

Puis je lui expliqua que nous étions parti nous asseoir sur un banc dans un parc, face au couché du soleil et qu'à un moment elle avait posé sa tête sur mon épaule, et que j'avais mis mes bras autour de sa taille puis ma tête sur la sienne après et qu'elle également mit ses bras autour de moi, juste après. 

A ce moment là, je vis Lando sourire, mais ne voulant pas relever ça, je continua mon récit, qu'après avoir passé pas mal de temps assis, quand elle commença à s'endormir, on s'est levé et on est partit rejoindre la voiture, main dans la main. Je lui précisa également que nous avions pas parler depuis que l'on s'était assis, mais ce n'était pas gênant comme situation, c'était plus calme, envoutant, et j'avais l'impression d'être invincible, je me sentais bien enfaite. 

Puis, je lui expliqua que l'on était rentré à son campement, mais que quand elle allait partir, je lui demander si je pouvais avoir son numéro, que je l'avais eu, et qu'elle m'avait demandé de lui envoyé un message quand je serais arrivé.

Je lui expliqua également que quand elle était parti, j'avais senti comme un vide avec moi, comme si j'avais perdu quelque chose, mais que quand elle était là, je me sentais bien, comme si j'avais avec moi une personne qui me comprenait, qui comprenait pourquoi j'agissais comme si ou comme ça. 

Pendant toute ma tirade, je voyais bien que le sourire du britannique s'agrandissait de plus en plus, comme s'il venait de découvrir le vaccin contre le cancer ou la huitième merveille du monde. 

Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça, jusqu'à ce qu'il dise une phrase, puis qu'il parte sans rien dire après l'avoir dit.

Lan - You know what, I know why you feel like that, this is what we call fall in love at first sight (Tu sais quoi, je sais pourquoi tu te sens comme ça, c'est ce que l'on appelle avoir un coup de foudre)

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