6. Mensonge ou Vérité

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Enfin, j'ai cru ne jamais terminer ce chapitre 😅!
J'espère sincèrement qu'il vous plaira, désolée pour l'attente, j'écris au fur et à mesure avec peu de rapidité🤦🏻‍♀️!

Petit conseil musical si vous appréciez lire en musique: 🎵 Gangsta - kehlani🎵

Hâte de vos retours.... 😘😘

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Les pieds ancrés dans le sol, je reste immobile au milieu de la pièce, le regard fixé sur un point invisible. Le temps semble se dilater, chaque seconde m'enfonçant un peu plus dans une introspection profonde. Mon corps est figé, et je me sens prisonnier de mes propres pensées, chaque réflexion amplifiant l'intensité de mes émotions. Soudain, sans savoir par quel miracle, je parviens à me libérer de cette torpeur. Je remets doucement les pieds sur terre, et saisis mon téléphone pour appeler Franck. Après lui avoir demandé de venir me chercher, je me dirige vers la porte. Je m'arrête, la main posée sur la poignée, fixant le bois où chaque fibre me remémore nos étreintes enflammées et nos gémissements de plaisir. Un sourire apparaît sur mes lèvres que j'effleure avec mes doigts, capturant le souvenir délicieux du goût de ses baisers.

Enfin, je quitte ma loge, traversant les couloirs silencieux et désertés. Chacun de mes pas résonne, me rappelant les instants passés ici, où chaque mur semble témoigner de la tension qui nous lie. Je reprends l'ascenseur assailli par les évocations, l'atmosphère s'alourdit, se saturant de nostalgie. Une fois à l'extérieur, devant l'immensité de l'immeuble bercé par les lumières nocturnes, j'attends Franck. La fraîcheur de la nuit apaise la chaleur qui consume encore mon corps. J'inspire profondément, inondant mes poumons de l'humidité de l'air. Ce simple geste soulage mes émotions, comme si la brise noctambule me libérait de son emprise.

Soudain, une voix monocorde teintée de colère déchire le calme de la pénombre et s'adresse à moi.

— Je ne sais pas à quoi vous jouez avec Gabriel... Mais je vous conseille d'arrêter tout de suite ! 

Aussitôt, mon sang se glace, je déglutis difficilement puis je me retourne, stupéfait de découvrir Monsieur Séjourné sortir de l'ombre. La panique étreint mon cœur, mon esprit s'affole, rythmé par d'anxieuses pensées. Comment peut-il être au courant ? Il n'a pas pu nous voir, j'ai été prudent ? Attal lui aurait-il tout raconté ?Discrètement, je reprends une profonde inspiration, pour tenter de calmer mes angoisses et récupérer le contrôle de mes émotions. Le ton détaché et le visage habillé d'un air scandalisé, je lui rétorque.

— Mais de quoi parlez-vous, Monsieur Séjourné ? dis-je, en feignant l'ignorance tout en cherchant désespérément une issue.
— Je l'ai vu sortir de votre loge ! La mine étincelante...

Eh merde ! Mon inquiétude grandit : aurait-il pu nous entendre, aussi ? Un éclat de colère se mêle à mes craintes, attisant une rage sourde en moi. Il aurait pu faire un peu attention, putain !Mon esprit s'agite à la recherche définitive d'une explication plausible. Heureusement, l'art de la répartie coule presque dans mes veines et il ne me faut que quelques secondes pour lui répondre, avec une conviction simulée et une indignation dosée à la perfection.

— Oui, et alors ?
— Ne faites pas l'innocent ! Je sais très bien qu'il s'est passé quelque chose entre vous !
— Ah bon ? Et que s'est-il passé, selon vous ? Vous semblez mieux informé que moi.

Ma question le déstabilise. Je peux lire sur son visage ainsi que dans sa posture, qu'il ne sait absolument rien. Il n'a ni entendu ni vu quoi que ce soit hormis Attal quittant ma loge. Rassuré, je reprends confiance, animé par une seule volonté : l'achever, pour punir son impudence. Je m'avance vers lui d'un pas mesuré, j'affiche une attitude droite et assurée, le buste légèrement en avant pour souligner ma détermination. D'une voix calme et résolue, je lui réponds.

Jeux politiquement défendus [Bardella x Attal]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant