12. Voyage Orageux

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Hello tout le monde, voilà je voulais juste vous remercier, tous pour votre soutien.

Je veux que vous sachiez que toute cette histoire n'est qu'un premier jet, et grâce à vous, à vos retours, à votre soutien. Je continue, je m'améliore et la réécriture ne sera que meilleure.

J'espère sincèrement que l'histoire, vous plaît même si je sais qu'il y a encore beaucoup à faire.

Voilà juste un grand merci 🙏🏻🤩 .

⚠️❗️Ce chapitre peut heurter la sensibilité de certaines personnes, il est donc destiné à un public averti. ❗️⚠️

Pour la musique:
🎵 Another One - Tobi Mai 🎵
C'est  mon gros coup de cœur 🤭

Bonne lecture 😜
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Il est à peine 9h, et nous avons bien failli louper notre avion. Le bourdonnement des moteurs m'enveloppe, alors que je m'enfonce dans mon siège, je laisse échapper un soupir de soulagement. Franck prend place à côté de moi, prêt à me guider dès notre arrivée dans les rues de Bruxelles, qu'il connaît par cœur. Rien d'étonnant puisque c'est sa ville natale. Je le regarde, le cœur encore battant après notre course effrénée à travers l'aéroport.

— Il s'en est fallu de peu, lancé-je, essoufflés.

Satané réveil qui n'a pas sonné ce matin ou alors j'ai oublié de le mettre, hier soir... bref, peu importe. Impossible de penser à ce genre de détail quand je suis avec Gabriel. Avec lui, je perds la notion du temps, le monde autour de moi n'existe plus ; je ne vois que lui, que nous. Pourrais-je vraiment m'abandonner à lui, corps et âme ? Je secoue légèrement la tête, chassant cette idée. C'est ridicule ! Mon image... ma famille... mon parti... Après tant de sacrifices, je risque de tout perdre. Et pourtant, je ne peux pas m'en empêcher... Malgré l'implication, malgré les risques, c'est plus fort que moi.

Mes doigts glissent machinalement sur mes lèvres, encore imprégnées de la chaleur de sa bouche. Ses baisers... Cette manière à la fois perverse et impérieuse, qu'il a de faire tomber toutes mes défenses. Je me perds dans le souvenir de sa peau contre la mienne, de cette emprise qu'il a sur moi, si totale, si inévitable. Je frissonne dans mon fauteuil à ces réminiscences, comme un idiot.

— Tout va bien ? Vous avez l'air bien loin dans vos pensées... Un réveil difficile, Monsieur ? demande Franck en haussant un sourcil, me ramenant brusquement à la réalité.

Merde, il va vraiment croire que je suis devenu fou. Ses yeux me toisent, me pénètrent, comme s'il pouvait lire en moi. Mon pouls s'accélère, je me sens comme un enfant prit la main dans le sac.

Instinct de survie oblige, je plonge mon menton dans la paume de ma main, le regard fuyant sur le tarmac.

— Oui, je vais bien, merci, Franck, répliqué-je, d'un ton détaché.

Rester évasif et ne surtout pas s'attarder sur le sujet. Je sais qu'il se doute de quelque chose. Il a toujours su ce que j'ignorais moi-même, ou plutôt ce que je refusais de voir. D'être un tel livre ouvert aux yeux de cet homme, c'est vraiment flippant.

Je respire profondément, me forçant à reprendre le contrôle. La dernière chose dont j'ai besoin, c'est que Franck commence à poser des questions sur mon état émotionnel. Son rôle est de me conduire à Bruxelles, pas de devenir mon confident. Même si je l'apprécie beaucoup, ce n'est pas le moment pour de la psychanalyse.

Le commandant de bord annonce notre décollage imminent tandis qu'un steward vérifie que nos ceintures soient bien attachées. J'allonge mes jambes, à la recherche d'un brin de confort. J'entrelace mes doigts sur mon ventre et ferme les yeux. Nous n'avons qu'une heure et demie de vol, mais si je peux en profiter pour dormir et récupérer de ma nuit, je ne dis pas non.

Jeux politiquement défendus [Bardella x Attal]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant