9. Un lendemain difficile

696 21 23
                                    

Hello tout le monde, je suis désolé je poste avec un peu de retard! 🫣

Suite à une remarque très pertinente (et merci à cette personne🙏🏻)une petite refonte du chapitre a été nécessaire. 😋

J'espère que ça vous plairas, et merci pour vos retours. Ça m'aide beaucoup. 🫶🏻

Petit conseil musicale si le cœur vous en dit:
🎵 I feel like I'm drowning - Two feet🎵

Bonne lecture... 🤭

__________________

Debout dans mon salon, vêtu d'un costume bleu marine et d'une chemise en soie blanche, je me délecte des notes toastées de mon café. Le téléphone dans l'autre main, mon pouce pianote à toute vitesse pour rédiger un message.

# Franck, vous voulez bien veiller sur Attal, en mon absence aujourd'hui ?

Les obligations m'appellent au siège et malgré mon envie, je ne peux pas rester auprès de lui. Cependant, je ne me résigne pas à le laisser sans surveillance au vu de son état d'hier soir, je pense qu'un soutien culinaire et pharmaceutique sera le bienvenu.

Quelques minutes plus tard, j'entends frapper, je pose ma tasse sur le comptoir de la cuisine et me dirige vers la porte d'entrée. J'ouvre, Franck, m'apparaît le sourire radieux, la mine reposée malgré une courte nuit.

— Bonjour, Monsieur, vous avez bien dormi ?
— Bonjour, Franck, oui ça a été ! Répondis-je par un mensonge.

En vérité, ma nuit a été agitée, je me suis réveillé presque toutes les heures. Inquiet, par sa prise de drogues en tout genre. Inlassablement, j'ai contrôlé sa présence, surveillé sa respiration et vérifié qu'il n'ait pas régurgité au risque de s'étouffer. Mon visage est marqué par cette nuit très courte et bercée d'angoisses.

Alors que je rassemble mes affaires sur mon bureau pour les glisser dans ma sacoche, je donne quelques consignes à Franck.

— Il dort encore, dis-je tout en regardant ma montre, vu l'heure rien d'étonnant. Tous les cachets nécessaires sont sur l'îlot de la cuisine, mais soyez prudent, il a pris beaucoup de drogues. Mon appartement est à votre disposition Franck, surtout, ne vous gênez pas et tenez-moi informé de son état, je devrais rentrer en fin d'après-midi. Et...

Tandis que le flot de mes paroles s'accélère sous mon anxiété, il me coupe et pose ses mains sur mes épaules. Il me regarde et d'une voix douce il tente de me rassurer.

— Monsieur, ne vous inquiétez pas ! Je vais prendre bien soin de lui, et je ne manquerais pas de vous informer.

Sous le contact apaisant de Franck, mes angoisses se calment et mes yeux délivrent toute ma gratitude.

— Merci, Franck ! Dis-je dans un soupir de soulagement.

Face à la si grande bienveillance de cet homme, aucun autre mot ne passe la barrière de mes lèvres. Et sans en dire plus, il esquisse un sourire tendre et me glisse les clés de la voiture dans la main. J'attrape ma sacoche et me dirige vers l'entrée. J'allais oublier.

— Franck, s'il vous demande son téléphone, c'est moi qui l'ai. Il est préférable que je gère ses communications, aujourd'hui.

Des précautions nécessaires pour nous protéger, approuvées par Franck dans un hochement de tête. Je passe le seuil de la porte, la referme derrière moi et me dirige vers l'ascenseur qui me descends au parking. Dans cette cage d'acier, je prends un moment pour consulter le téléphone d'Attal. Putain, vingt appels manqués de Séjourné. Que faire ? Je réfléchis un moment cherchant une solution. Un message ? Oui, ça me semble une bonne idée, mais disant quoi ? Creuse-toi, les méninges. J'ai trouvé. Arrrfff, un code. Bon sang mais rien n'est fait pour m'aider. J'essaie sans conviction, sa date de naissance. C'est pas ca. Peut-être juste le mois et l'année. Hallelujah ! Je m'empresse d'écrire.

Jeux politiquement défendus [Bardella x Attal]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant