11. Envisage-moi...

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Hello tout le monde, j'espère que ce chapitre vaudra l'attente. 🤭 De mon point de vue, oui.
Mais je me réjouis de vos retours.

Bon, vous vous en doutez cette soirée ne pouvait pas être innocente. 😇

🔞Par conséquent, le contenu est destiné à des yeux avertis. 🔞

Cette fois-ci la sélection musicale ne peut pas être unique, si vous le souhaitez pour la première partie jusqu'à la fin de leur repas, je vous suggère :

🎵 Capital Letters - Hailee Steinfeld🎵

Et pour la suite :

🎵All I Want - Oscen🎵

Et voilà bonne lecture à vous 🤭

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Face à moi, un immense bâtiment en pierre de couleur sable s'impose avec raffinement. Je m'avance vers cette massive porte en bois. L'interphone présente plusieurs touches associées à une unique lettre. Merde, c'est quoi ça ? N'étant absolument pas convaincu d'être au bon endroit, je décide de lui envoyer un message.

# Je suis là, enfin je crois...

En attendant une réponse, je regarde autour de moi si une autre porte se cache, mais rien, mis a part l'impressionnant portail en métal noir qui ferme la cour de l'immeuble.

Je me sens un peu bête de poireauter sur le trottoir, comme un chiot perdu, et je prie pour que personne ne me reconnaisse. Quelques secondes plus tard, alors que je m'évertue à faire preuve de discrétion, mon téléphone vibre dans ma main.

# Appui sur la lettre A et dernier étage.

Soulagé, je me rapproche hâtivement du clavier et presse le premier bouton. Un bruit strident agresse mes oreilles, puis j'entends la serrure automatique se déverrouiller. Je pousse la lourde, un couloir sombre m'accueille avec au bout un vieil ascenseur grillagé entouré par un somptueux escalier. Wow, c'est à l'ancienne. Cette cage de métal ne m'inspire aucune confiance, je décide de prendre les escaliers. Sur chaque palier, une seule entrée visible, signe probable d'un unique appartement. Heureusement qu'il n'y a pas cinquante étages. J'aurais pu reprendre une douche. Hum... avec lui comme ce matin... Alors que je continue mon ascension, je souris face à ces délicieux souvenirs.

Enfin arrivé, je saisis l'anneau doré du heurtoir et donne quelques coups.

—    Oui, entre, c'est ouvert, s'exclame Gabriel, sa voix réussissant à percer à travers la porte.

Je m'exécute et atterris dans un lieu qui contraste avec les espaces communs, alliant modernité et élégance à la perfection. D'un pas hésitant, j'avance vers le milieu de la pièce qui baigne dans une douce lumière légèrement orangée. Mes yeux s'émerveillent devant la beauté de la vue qui s'offre à moi à travers les grandes baies vitrées. Je suis obnubilé par le soleil en déclin qui essaie de se cacher derrière la Tour Eiffel. Magnifique !

—    Magnifique, n'est-ce pas ?

Je tourne la tête vers lui, derrière le comptoir de la cuisine, il me regarde en essuyant ses mains dans un torchon autour de poêles et casseroles fumantes. Il cuisine !

—    Vous... pourquoi je le vouvoie encore, moi ? Tu cuisines ? dis-je surpris, en écarquillant les yeux avec un sourire en coin.
—    Eh bien oui, et j'adore ça en plus, réplique-t-il, en débouchant une bouteille de vin.

Il s'approche de moi les verres à la main, sa chemise blanche entrouverte me rappelle sa photo de l'autre soir, et ses manches relevées mal repliées lui donnent un air décontracté auquel je ne suis pas habitué. Ce petit côté, désinvolte m'excite énormément. Sa démarche est assurée, presque sexy, dans un jean slim bleu nuit qui dessine à la perfection le galbe de ses jambes. Je le dévore littéralement des yeux, tandis que mes palpitations s'accélèrent à mesure qu'il s'avance vers moi. Calme-toi, Bardella, ne lui saute pas dessus tout de suite. Son regard me pénètre avec toujours la même intensité, la même défiance.

Jeux politiquement défendus [Bardella x Attal]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant