Au-delà des montagnes {Bakudeku}

Je ne rêve pas

“ Katsuki…? Touche moi aussi. J’ai envie... ” Osai-je demander d’une voix encore enveloppée dans un drap de timidité. toi.

Le dénommé baissa les yeux, les accrochant aux miens avec une intensité nouvelle. L'air autour de lui se mit à vibrer différemment, et la grotte, baignée par la lumière, devint un espace plus intime, juste pour nous. Il reprit ses baisers dans le creux de mon cou, et cette fois ses dents s’y enfoncèrent avec un peu plus d’ardeur. Je pouvais sentir la fougue et la passion l’envahir. Je retrouvai cette même passion au fond de mon ventre, brûlant tout mon corps, secouant tout mon être.

“ Tu es pressé à ce que je vois… Tu aimes ce que tu ressens ? ” Questionna-t-il entre deux baisers.

La question fit son petit chemin dans ma tête, me laissant le temps de m'imprégner de toutes ces nouvelles sensations. La chaleur et les frissons le long de mes bras, mon cœur battant plus fort sous l’émotion, ma propre verge durcie par l’excitation et l’irrépressible envie de le toucher, de sentir son souffle contre ma peau et ses mains sur mon corps. J’hochai la tête, perdu au fond de son regard de plus en plus ardent.

“ J’aime ce que je ressens. C’est…C’est très nouveau, mais j’ai envie d’en ressentir encore plus… de découvrir avec et grâce à toi. ”

Ma voix tremblait quelque peu, intimidée par la véracité de mes propos. Un sourire se dessina sur ses lèvres et une de ses mains parti à la découverte de mon corps, suivant chacune de ses courbes comme s’il voulait tout cartographier. Elles étaient chaudes et pleines de désir.
Sa course le mena sur ma poitrine mise à nu. Il pressa un de mes tétons entre ses doigts, m’arrachant un léger soupir. Il ne quittait plus mes yeux, fermement ancré tout au fond comme s’il craignait de les voir disparaître. Il continua ensuite sa route exquise, glissant sur mon ventre sensible pour y atteindre mon pubis. Un petit sursaut d’appréhension de ma part le fit stopper. Il prit le temps, me laissant m’habituer à ces nouveautés. Mon cœur ne cessait de battre toujours plus fort.

“ Ça fait trop ? Dis-moi si tu veux qu’on arrête. ”

J’hochai négativement la tête, le temps de reprendre un peu mes esprits et de calmer le stress qui grondait dans mon ventre. Je découvrais beaucoup de choses en même temps et certaines étaient un peu plus impressionnantes que d'autres. La vibration sur mon bas ventre, par exemple, était très… différente de ce que j’avais déjà ressenti.

“ Non non, je veux continuer. Juste… va doucement, c’est un peu…impressionnant. ” Osai-je dire, le regard fuyant.

“ Je vais y aller plus doucement. ”

Et il s’exécuta, prenant le temps de caresser mes hanches dénudées. Il glissa à nouveau sur mon ventre, soulevant une nuée de frissons à chaque passage. De mon côté, pour essayer de me détendre un peu plus, je partis à nouveau le toucher, le caresser et effleurer sa verge. Je fini par enrouler mes doigts autour de celle-ci et de faire de légers va-et-vient. Il me releva le menton pour accrocher nos regards encore une fois et je devinai également qu’il tentait par là de discerner si la moindre inquiétude revenait se nicher au fond de moi.
Quelques soupirs lourds de plaisir s’échappaient de ses lèvres entrouvertes.

Après quelques minutes de plus à effleurer doucement mon corps et à en caresser la peau lentement, il retenta de glisser sur mon bas ventre jusqu'à atteindre doucement mon pubis. Cette fois, aucun mouvement de recul ou de panique de ma part. Il s’arrêta, observant avec beaucoup d’attention mes expressions. Un petit sourire se forma sur mon visage.

“ Je me sens bien et en sécurité avec toi… Tu me mets en confiance… ” Avouai-je en m’approchant pour lui voler un baiser.

Il sourit à son tour avant de venir mordre ma lèvre inférieure pendant que sa main reprit sa route jusqu'à frôler mon érection sensible. À peine l’avait-il touché qu’une douce décharge se propagea dans tout mon corps, m’arrachant un petit gémissement tremblant de timidité.
Surpris par ce doux son, il stoppa mon mouvement alors qu’un sourire radieux vint fendre son beau visage. Il plongea dans mon cou pour le mordre et y déposer ensuite des baisers. Puis sa main se remit en mouvement. Du bout des doigts, il effleura toute la longueur de ma verge, me procurant un courant de vibrations toutes plus exquises les unes que les autres. Sous mes gémissements un peu plus francs, il continua de caresser mon pénis, le frôlant par moment, appuyant ses gestes par d'autres.