10- Emprisonné dans les flammes

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TW: CHAPITRE POUVANT HEURTER LA SENSIBILITÉ DE CERTAINES PERSONNES

FERMIN LOPEZ
Séville-Espagne
Juillet 2024

- C'est à toi la peluche sur le lit ? C'est plutôt mignon un garçon qui dort encore avec un doudou

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- C'est à toi la peluche sur le lit ? C'est plutôt mignon un garçon qui dort encore avec un doudou. Dit-elle en le prenant dans ses mains pour l'inspecter.

- Euh ouais c'est à moi, fin c'est un souvenir d'un proche décédé. Je murmure en espérant qu'elle n'ai pas entendue la fin de ma phrase.

- Désolé... Je n'aurai pas dû te poser ce genre de question, j'ai été indiscrète.

Je lui offre un sourire pour lui montrer que ce n'est rien malgré que cette peluche signifie beaucoup pour moi. En attendant que ma copine prenne ses marques dans mon lit, je me rends dans la salle de bain pour prendre une douche froide dont j'ai plus que besoin avant d'aller me coucher. L'eau glacée coule sur chaque parcelle de ma peau brûlante, les souvenirs de la journée me reviennent en tête et je sens un sourire naître sur mes lèvres. Je décide d'écourter cette douche, puisque le manque de sommeil des nuits précédentes se fait ressentir. En sortant de ma cabine de douche, j'attrape la serviette bleu que j'avais préalablement posé sur le marbre de la vasque du robinet. Une fois toute trace d'eau ayant disparu de mon corps, j'enfile mon caleçon ainsi qu'un de mes shorts pour dormir, mais en attrapant le bout de tissus noir, un flacon en verre roule jusqu'au bord du lavabo avant de s'éclater sur le sol et de semer du verre partout. Je me penche alors pour ramasser les morceaux étalé sur le sol, lorsqu'un bout de verre me tranche la paume de la main m'arrachant un cri de douleur, tandis que je vois le sang de ma main se répandre me provoquant une envie de vomir.

- PUTAIN !

- Tout vas bien là dedans ? Crie la brune à travers la porte qui me sépare de la chambre. Je peux entrer ? Demande-t-elle avec une pointe d'inquiétude dans sa voix.

- Si me voir en caleçon ne te gêne pas, alors oui tu peux entrer.

- C'est quoi tout ce sang et ce verre par terre ? Prononce la brésilienne avant de se mettre à genoux à mes côtés pour prendre ma main blessée dans la sienne. Fermin est-ce que tu te fais du mal volontairement ? Tu peux tout me dire.

- J'ai juste voulu ramasser ces bouts de verre car j'ai fait tomber mon flacon de parfum sur le sol, mais je me suis coupé et la vue du sang me donne envie de vomir. J'ajoute avant d'avoir un haut le cœur.

- Ok alors déjà tu vas me dire ou est-ce que tu ranges ta trousse à pharmacie et deuxio tu vas me suivre jusqu'au lit, tu seras mieux là bas qu'à côté de tout ce bazar. Énumère-t-elle d'un ton parfaitement calme tandis que les battements de mon cœur deviennent incontrôlable à la vue de tout le sang que j'ai perdu.

Les quelques minutes qui passent avant que Catalina ne reviennent muni du nécessaire pour désinfecter la plaie me paraissent une éternité mais c'est en réalité deux petites minutes qui se sont écoulées.

𝐿𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant