11 janvier 2025
Pdv Apolline
Je sentis une main caresser ma joue et passer dans mes cheveux. Je soupirai de mécontentement. Bon sang, pourquoi on me réveille encore ?! :
« - Bonjour Apolline, il est neuf heures du matin et il est l'heure de se réveiller. Aujourd'hui, daddies ont préparé une journée spéciale pour ton premier week-end avec nous, » me dit avec tendresse Rémi. Je fronçai les sourcils. Bon sang, même le week-end, je ne peux pas dormir !
- Non, dis-je en me tournant pour ne plus le voir et continuer à dormir. Je l'entendis rigoler doucement. Il repassa sa main dans mes cheveux et me les caressa en douceur.
- Voyons, mon cœur, tu ne veux pas te réveiller ? Pourtant, il va falloir, sinon tu ne dormiras plus ce soir, mon cœur, m'expliqua-t-il en douceur. Je soupirai de mécontentement.
- Mais je devrais avoir le droit de me réveiller à l'heure que je veux, on est en week-end ! râlais-je en écrasant ma tête contre l'oreiller. Il caressa mes cheveux en douceur.
- Je comprends, mon cœur, mais si tu te réveilles trop tard, tu seras trop en décalage avec les réveils de la semaine et ça ne sera pas bon pour toi si tu perds le rythme. En vacances, tu auras le droit de te réveiller jusqu'à dix heures, m'expliqua-t-il en douceur. Je soupirai de désespoir.
Je me sentis m'envoler du berceau ; il me posa assise dans ses bras, mais non, moi je veux dormir encore !- Non daddy, laisse-moi dormir, dis-je en tendant les bras vers mon berceau. Il déposa un baiser sur ma tempe et enleva ma grenouillère. Je continuai de râler, et il me berça un peu dans ses bras.
- Allez, mon cœur, tu ne vas quand même pas commencer ta journée en pleurant ? Tu vas voir, on va passer une journée hyper cool. Daddies ont vraiment préparé plein de choses pour vous deux, une vraie journée en famille. Vous allez adorer et je suis sûr que ça va vous aider à créer des liens entre toi et Xavier, essaya de me réconforter Rémi. Il marcha en direction de la porte de ma chambre qui était ouverte.
- Non daddy, encore un peu dodo, lui demandai-je les larmes aux yeux. Il déposa un baiser sur mon front et continua de me bercer dans ses bras en sortant de ma chambre. Je soupirai de mécontentement et gigotai dans ses bras. Nous arrivâmes ensuite dans la pièce à vivre où se trouvaient déjà Thibault et Xavier.
- Tu dis bonjour à daddy Thibault ? me demanda Rémi avec une voix douce. Thibault et Xavier levèrent la tête vers nous. Thibault me sourit tendrement ; il était en train de donner un biberon à Xavier. Vu la couleur, je dirais que c'est à la banane.
- Non, dis-je, mécontente, en cachant mon visage dans le cou de Rémi. Thibault avait l'air étonné, mais Rémi rigola.
- Ne lui en veux pas, la petite est de mauvaise humeur, elle aurait aimé dormir un peu plus longtemps, expliqua Rémi, attendri par mon comportement.
- Oh Apolline, ne t'inquiète pas, après la surprise, vous irez à la sieste. Tu pourras finir ta nuit. Je trouve que tu dors beaucoup quand même. Rémi, n'oublie pas de lui donner son antibiotique ; je pense que le fait qu'elle soit malade ne l'aide pas à se reposer, annonça Thibault. Rémi m'amena dans la cuisine.
- Oui, mon cœur, je lui mets dans son biberon ? demanda Rémi en attrapant la boîte de l'antibiotique. Thibault m'avait emmenée chez le médecin hier soir et j'avais un antibiotique et des lavages de nez à faire, tous ce que je déteste, car l'antibiotique est liquide et je déteste ça.
- Non, donne-lui à la pipette, ensuite tu lui donnes son biberon, expliqua Thibault. Rémi sortit une pipette graduée et la petite fiole d'antibiotique, et il remplit la pipette.
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Just this is life
General FictionDans un monde qui sombre de plus en plus dans la criminalité, des centres de redressement naissent un peu partout dans le monde. Ces centres accueillent des jeunes de 13 à 18 ans. Là-haut, ils sont placés dans des familles d'accueil jusqu'à l'obtent...