Chap 5

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9 janvier 2025

Pdv Apolline


Je sentis une main caresser en douceur mon visage. Je fronçai les sourcils. J'entendis une voix lointaine m'appeler doucement. C'est sûr que ce n'est ni ma mère ni mon père. J'ouvris un peu les yeux et reconnus Thibault. Qu'est-ce qu'il me veut ? Je suis sûre qu'il fait encore nuit dehors. Non, je ne veux pas me réveiller, laissez-moi dormir ! :


« - Bonjour ma douce, as-tu bien dormi ? Il est six heures trente du matin, tu dois être au centre pour huit heures. En tout cas, j'ai l'impression que tu as très bien dormi. J'ai même l'impression que c'est trop tôt pour toi. On te couchera un peu plus tôt si tu veux dormir plus longtemps la nuit. En tout cas, il est maintenant l'heure de se réveiller, de s'habiller et de prendre un bon petit déjeuner. Daddy appellera le médecin aujourd'hui pour prendre un rendez-vous, annonça tendrement Thibault en me caressant doucement la joue.

- Non, répondis-je simplement. Je me tournai pour ne plus le voir et me remis à dormir paisiblement. J'entendis Thibault rigoler en douceur. Je sentis ses mains passer doucement sous mon ventre et il me souleva hors du lit. Il me prit tendrement dans ses bras, passant un bras sous mes fesses et me portant assise dans ses bras. Je râlai un peu en soupirant.

- C'est bon, chérie, tout va bien. Je vais t'enlever ta grenouillère, puis on va aller t'habiller et te coiffer. Je te changerai aussi la couche si tu en as besoin, d'accord ma douce ? me demanda-t-il en douceur, en déposant un doux baiser sur mon front. Je soupirai de mécontentement une nouvelle fois.

- Pas l'école, dormir Thibault, annonçai-je toujours fatiguée. Il sourit doucement et embrassa ma joue. Il enleva la grenouillère sans problème et la posa sur la barrière de mon berceau.

- Daddy ou daddy Thibault, mon cœur. Allez, allons dans la salle de bain, mon cœur. Tu sais, c'est important d'aller à l'école, m'expliqua tendrement Thibault. Je soupirai et posai ma tête contre son torse. Il sortit de ce qui me servait de chambre et m'emmena dans la salle de bain pour m'habiller. Nous sommes en janvier, donc il fait relativement froid, voire même très froid, ça je peux vous l'assurer.

- Vu qu'il fait froid en ce moment, je vais t'habiller bien chaudement et tu vas être toute mignonne. Tu vas voir, toutes les autres filles de ta classe vont être jalouses, annonça Thibault en me faisant un clin d'œil. Je ne pus m'empêcher de sourire. Il m'allongea en douceur sur la table à langer, ensuite il me déshabilla en douceur et vérifia ma couche. Mon sourire avait disparu et j'étais extrêmement tendue, j'avais les larmes aux yeux.

- Thi-Daddy, on est obligé de faire comme ça ? lui demandai-je, à deux doigts des larmes. Il me regarda, attristé, et me caressa doucement la joue.

- Je comprends que ça te gêne beaucoup et que ça te fasse même peur. Après tout, moi et daddy Rémi, nous sommes deux hommes. C'était déjà compliqué pour Xavier, mais pour toi, c'est encore pire à cause de cela. Nous essayons d'être le plus doux possible avec toi pendant ces moments-là. N'hésite pas à nous dire ce que tu ressens lors de ces moments. J'ai oublié de te le dire, mais c'est une règle importante dans la maison : quand tu ne vas pas bien, tu dois nous le dire, sinon on ne créera jamais un lien de confiance. Tu comprends, Apolline ? me demanda-t-il en douceur en essuyant mes quelques larmes.

- Oui, c'est clair daddy, répondis-je. Il me sourit, attendri que je l'appelle comme ça. Vu que ma couche n'était plus propre, il me nettoya et m'en remit une propre. Il ne fit pas de remarque lors de ce moment assez gênant pour moi. Une fois qu'il eut fini de me rhabiller, il déposa un baiser sur ma joue, sûrement pour me rassurer. Comment vous dire que ce n'était pas l'effet qu'il aurait voulu ? Je ne me détendis pas, mais cela n'empira pas mon état.

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