19 janvier 2025
Pdv Apolline
Je reniflai une nouvelle fois, non pas à cause du fait que j'étais malade. D'ailleurs, l'antibiotique, malgré qu'il soit infect, marchait plutôt bien. Le problème était là : je me suis réveillée en pleurs. Pourquoi ? Les hommes, je vous conseille de ne pas lire la suite, vous risqueriez d'être choqués. Eh bien, comme toutes les filles, malgré mes 42 kilos — oui, j'ai repris deux kilos depuis mon arrivée ici — j'ai eu mes règles. Malheureusement, la couche n'a pas supporté les règles et le pipi. J'avais donc eu une fuite, un mélange de sang et d'urine. Mon lit, mes vêtements et tout ce qui avait été en contact avec moi avaient été tachés de sang et d'urine, ce qui n'était vraiment pas propre. J'avais beaucoup pleuré, et malgré tout, daddy Rémi prenait tout son temps pour me rassurer et me laver. Après, je doute que certaines personnes aiment se réveiller mouillées de sang et d'urine.
« - Chut, c'est fini, mon cœur. Je vais te laver les cheveux maintenant, me dit-il en douceur en prenant le pommeau de douche. Je penchai la tête en arrière et il mouilla mes cheveux. Ensuite, il appliqua du shampoing dessus et en profita pour me faire un massage du crâne pour essayer de me détendre.
- J'ai bientôt fini de te laver, ensuite on va te faire toute belle. Tu te rappelles ? Aujourd'hui, on va manger chez tonton Phil. Tu vas voir, tu vas bien t'amuser, surtout que Math a ton âge, m'expliqua-t-il en douceur. J'hochai la tête de haut en bas. Il continua son massage puis il me rinça. J'étais dès maintenant aussi propre que possible. Il déposa un baiser sur mon front.
- Bien, je vais t'essuyer puis on va t'habiller, d'accord chérie ? me demanda-t-il en douceur. J'hochai de nouveau la tête de haut en bas. Il me sortit du bain et m'enroula dans une serviette, puis il me posa sur la table à langer. Il sortit un petit paquet de couches.
- Tu vois ces couches, ma belle ? Ce sont des couches un peu plus épaisses. On n'aime pas les utiliser car on trouve qu'elles se voient trop sous les vêtements, et notre but n'est pas de vous humilier. Mais là, on va essayer cette technique, et si tu te sens à l'aise ainsi, on gardera cette technique pour l'instant, m'expliqua-t-il en douceur. »
J'hochai de nouveau la tête et je reniflai. Il attrapa un mouchoir et me le donna pour que je me mouches. Ensuite, il ouvrit le paquet, essuya bien mon entrejambe, y appliqua un peu de talc et de crème contre les irritations, puis me mit la couche. Ensuite, il m'enfila un body noir, puis un collant blanc avec un pull rouge en laine avec des petites étoiles blanches un peu partout dessus. Il me mit une salopette-jupe noire. Je m'habituais un peu mieux aux collants, mais si je peux m'en passer, je préfère.
Une fois que j'étais toute habillée, il m'aida à me rasseoir et m'appliqua des soins sur mes cheveux encore mouillés, puis il me coiffa. Il sépara mes cheveux en deux parties et me fit un chignon de chaque côté de ma tête. Je regardai la boîte à bijoux :
« - Daddy ? appelai-je en douceur. Il me regarda dans le miroir.
- Oui, ma princesse ? me demanda-t-il en douceur. Je pointai la boîte à bijoux du doigt.
- Je veux mettre le bracelet que Xavier m'a fait, s'il te plaît, lui demandai-je avec des yeux doux. Il me fit un grand sourire et sortit un petit bracelet avec des perles roses et blanches fait par les soins de Xavier. Il me le mit sur mon poignet.
- Et voilà, petite princesse, tu es toute belle comme ça. On va aller prendre le petit déjeuner maintenant. Je suis sûr que daddy Thibault a réveillé Xavier, vu l'heure qu'il est, me dit-il calmement en jetant un regard à sa montre.
- Il est quelle heure, daddy ? lui demandai-je en douceur. Il me sourit de nouveau.
- Il ne va pas tarder à être neuf heures, me dit-il en me prenant dans ses bras et en me portant vers la pièce à vivre. Thibault y était avec Xavier, ce dernier était bien évidemment dans ses bras. On allait tous les deux prendre notre petit déjeuner, mais je remarquai que Xavier n'avait pas l'air de bonne humeur ce matin.

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Just this is life
General FictionDans un monde qui sombre de plus en plus dans la criminalité, des centres de redressement naissent un peu partout dans le monde. Ces centres accueillent des jeunes de 13 à 18 ans. Là-haut, ils sont placés dans des familles d'accueil jusqu'à l'obtent...