Chapitre 1

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Lovely

A mon réveil, soit un mois plus tard, je suis entourée de mes parents. Ils me disent que je suis tombée dans le coma à la suite du choc et que selon les médecins mon réveil prouve le succès de l'opération. Je suis d'accord avec eux jusqu'à ce que quelque chose d'étrange se produise à mon retour à la maison.

Je suis en train de bavarder avec mon cousin, qui viens prendre de mes nouvelles quand je me rend compte que ma vue devient de plus en plus bizarre et qu'il y a quelque chose qui ne va pas. De là, je commence à remarquer que mon œil droit ne perçoit pas toujours la même chose que mon œil gauche. Quand je regarde une personne avec mon œil gauche il n'y a rien à signaler d'anormal mais au contraire quand j'observe avec mon œil droit, je peux voir qu'il y a de nombreuses ecchymoses sur son corps. Ça finira sans doute par passer, avec le temps.

J'espère.

Le lendemain, quand ma mère m'apprend que mon cousin s'est cogné violemment en tombant après avoir couru sur la place à côté de chez moi je suis prise de sueurs froides. Le plus troublant dans l'histoire, c'est que la description des blessures de mon cousin collent parfaitement avec les blessures que j'ai pu observer il y a quelques jours maintenant sur son corps.

Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi, bon sang ?

Je devient folle.

Au vu de cette nouvelle mes parents ont décidé de lui rendre visite pour s'assurer qu'il va bien -comme il a fait pour moi auparavant-. Je décide de les accompagner pour confirmer ou non mes dires.

Intérieurement je prie pour que ça ne soit juste le fruit de mon imagination mais au font de moi je sais que je me voile le face et que son corps est aussi meurtri que dans mes visions.

On est arrivés.

Mon cœur bat la chamade.

Il va sortir de ma poitrine.

De la sueur perle le long de ma colonne vertébrale.

J'ai chaud.

Et soudain la porte s'ouvre sur ma tante, Maria. Derrière elle je vois Charles, mon cousin, avec des bleus dans des teintes bleu qui virent au violet sur pratiquement tout le corps y compris sur son visage.

Mon sang se fige.

Je n'ose plus respirer.

-...ça va ?

-...ely, tu es avec nous ?

Je sors de ma torpeur.

- Ou-oui je suis avec vous.

Maman m'attrape le bras et me regarde avec des yeux inquiets.

- Tu es toute blanche tu es sure que ça va, ma chérie ?

Je reprend mes esprits.

Ne les inquiètes pas Lovely ce n'est pas le moment, l'attention doit être portée sur Charles par sur toi, ce n'est pas toi qui souffre.

- Oui c'est rien j'ai du avoir une baisse de tension.

Mensonge.

Sur ce nous pénétrons dans la maison à l'allure rustique avec ses pierres apparentes et ses poutres en bois au plafond.

Je n'ose pas regarder Charles de peur de faire une crise de panique en revoyant ses ecchymoses.

Pensons plutôt au beau blond aux yeux bleu, Orso, que j'ai rencontré à la fête de Tom. J'ai tellement envie de le revoir.

Une vie paradoxaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant