Chapitre 6 : En couverture de livre
Le lendemain matin, Albus se réveilla de bonne heure mais surtout d'excellente humeur. Il n'avait pas besoin de posséder une Pensine pour revoir en boucle les évènements de la veille tant il en avait été marqué. Lorsqu'il jugea convenable de cesser de rêvasser, il enfila une robe de chambre par-dessus son pyjama et descendit préparer le petit-déjeuner. Alors qu'il surveillait les oeufs au plat qui crépitaient sur une poêle, son frère entra dans la cuisine et le jaugea du regard.
« Tu t'es réveillé du pied gauche, ce matin ? supposa Albus.
— Tu n'as vraiment aucun respect, grogna Abelforth.
— De quoi tu parles ? s'étonna-t-il.
— Notre soeur a quatorze ans, répliqua son frère en le fusillant du regard. Tu crois qu'elle a besoin d'entendre ce que tu fiches dans ta chambre ? Tu crois que J'AI besoin d'entendre ce que tu fiches ? »
Albus réalisa soudainement de quoi il parlait et il sentit son visage tout entier s'embraser.
« Il y a une parfaite explication à ce que tu penses avoir entendu, mentit Albus en remplissant des assiettes d'oeufs et de bacon. Et, pour autant que je sache, je fais ce que je veux dans cette maison. D'ailleurs, à partir de demain, tu n'auras qu'à te débrouiller pour préparer ton petit-déjeuner...
— Tu vas laisser Ariana se débrouiller quand je retournerai à l'école ? fit Abelforth entre ses dents.
— J'aimerais beaucoup rester discuter avec toi mais il se trouve que j'ai des choses plus importantes à faire alors bonne journée. J'imagine que tu seras capable de vous préparer des sandwichs pour le déjeuner, non ? »
Sans attendre sa réponse, Albus attrapa un toast et le posa sur son plateau avant de monter dans sa chambre. Il mangea à toute vitesse puis se prépara avec un peu plus de soin qu'à l'ordinaire. Il hésita à porter un des élégants costumes Moldu qu'il possédait ainsi qu'un chapeau haut-de-forme mais jugea qu'il en ferait sûrement trop alors il enfila ses vêtements Moldus habituels, un pantalon brun, une chemise blanche à col simple, des bretelles élastiques et des sabots en bois. Il peigna ses cheveux auburn, regardant son reflet dans le miroir lui adresser un sourire moqueur et Albus lui répondit par un regard sévère par-dessus ses lunettes en demi-lunes.
Il était à peine neuf heures lorsqu'Albus se présenta sur le perron de Bathilda.
« Miss Tourdesac, bonjour, sourit Albus lorsqu'elle lui ouvrit, déjà vêtue d'une robe de sorcière et d'un chapeau pointu. Gellert est-il réveillé ?
— Oui, oui, il prend son petit-déjeuner, répondit-elle en lui faisant signe d'entrer avant d'attraper un sac sur son porte-manteau. Je m'apprêtais à me rendre sur le Chemin de Traverse, j'ai un rendez-vous à Obscurus Books avec mon éditeur pour choisir la couverture de mon prochain livre. Tu as peut-être besoin que je te ramène quelque chose ?
— C'est bien aimable à vous, je vous en remercie, mais j'ai tout ce qu'il me faut » assura Albus en la suivant dans la cuisine.
Gellert était assis à table, triturant des haricots à la tomate dans son assiette d'un air dégoûté, et lorsqu'il leva les yeux vers Albus, son visage s'éclaircit.
« Albus ! s'exclama Gellert avec un grand sourire.
— Gellert ! répondit Albus sur le même ton.
— Amusez-vous bien, les garçons, fit Bathilda en se dirigeant vers sa cheminée, attrapant une pincée de poudre de Cheminette au-dessus de l'âtre. Je serai sûrement de retour en fin de matinée. Chemin de Traverse ! »
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Le plus grand bien
FanfictionPlongez-vous dans l'été de 1899, où deux jeunes sorciers brillants, Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald, se rencontrent et partagent leur passion commune pour les reliques de la Mort, ces fameux objets de grands pouvoirs. Pourtant, c'est un autr...