Chapitre 7 : Destruction

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Chapitre 7 : Destruction

C'était, sans aucun doute, le meilleur mois d'août qu'Albus ait jamais connu, pensait-il. Il n'avait renaquit d'entre juillet que quelque jours plus tôt mais comment ne pouvait-il pas se dérouler à merveille lorsque Gellert était auprès de lui et, surtout, si proche de lui ?

« Il faut vraiment que tu arrêtes de me regarder comme ça, sourit Gellert alors qu'ils étaient allongés sur le lit d'Albus après une énième discussion qui avait fini par se passer de mots.

— Et que signifie donc comme ça ? répondit Albus en passant une main dans ses cheveux dorés, désormais désordonnés, pour dégager ses yeux bleus.

— Comme si j'étais une relique, rétorqua Gellert avec un petit rire moqueur avant de l'embrasser rapidement sur la bouche. Tu t'amuses déjà à m'enfermer dans ta chambre.

— Voyons, si j'avais une relique, je ne l'enfermerai pas dans ma chambre, je la garderai sur moi.

— Oh, ça peut se faire, ça aussi » répondit Gellert avec un clin d'oeil.

Albus éclata de rire alors que Gellert s'allongeait sur lui.

« Assez plaisanté pour aujourd'hui, sourit Gellert en se redressant, attrapant les vêtements d'Albus au sol pour les lui lancer. Nous devrions terminer notre liste des plus puissants sorciers de notre siècle.

— Je persiste à croire que nous n'avons rien à faire sur cette liste, fit remarquer Albus en attrapant le morceau de parchemin sur sa table de chevet. Ni toi ni moi ne possédons la Baguette de Sureau.

— Je le sais bien mais cela aurait été un grand mensonge de ne pas nous inclure, nous sommes, après tout, étonnamment brillants ! »

Albus admit qu'il avait raison et attira vers lui son paquet à moitié terminé de dragées surprises de Bertie Crochu à l'aide d'un sortilège d'Attraction.

« Une dragée ? proposa Albus en lui tendant son paquet avant d'en sélectionner une rose à l'aspect totalement innocent. Viande crue... Argh, je crois que j'ai besoin d'une Couinesouris en sucre pour faire passer ça...

— Tu ne t'arrêtes donc jamais de manger des confiseries ?!

— Je me suis fait livrer un gros paquet d'Honeydukes pour mon anniversaire, se justifia Albus, il faut bien le finir. Honeydukes est la meilleure confiserie du...

— Ton anniversaire ? s'étonna Gellert. Tu ne m'as pas dit que... Quand était-ce ?

— C'est dans deux jours, répliqua Albus en haussant les épaules. Le 7 août.

— Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? Tu ne comptes pas le fêter ?

— Essaye donc de faire manger un gâteau en mon honneur à Abelforth, surtout ces derniers temps, tu verras bien pourquoi je juge qu'on s'en passera cette année...

— Qui se fiche de ce qu'il pense ? fit Gellert en fronçant les sourcils.

— La réelle question est : est-il réellement capable de penser ? » lâcha-t-il en enfilant sa blouse.

Ils continuèrent à dresser leur liste, imaginant qui pourrait bien avoir la baguette et, à travers la fenêtre, ils voyaient que le soleil avait commencé à se coucher.

« Il y a quelqu'un de notre temps qui n'est pas né à notre siècle, fit remarquer Gellert. Nicolas Flamel, tu sais, l'alchimiste français.

— Je vois très bien de qui tu parles, je l'ai rencontré au Caire, acquiesça Albus. Ne me dis pas que tu penses qu'il pourrait avoir la Baguette de Sureau...

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