Chapitre 6

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PDV Mingi

12h30
Séoul
Dans la maison de colocation de l'université de Séoul

J'étais assis au fond de la pièce enroulé autour d'une couverture épaisse et blanche. Je m'étais endormi d'épuisement à force de pleurer sur mon sort. Cette douloureuse sensation dans mon coeur, cette douleur affreuse qui me prouve que je me sentais tellement coupable. Une nouvelle vague de larme me surprend et je pose ma tête sur mes genoux enveloppé, serrant encore plus le cadre de photo sur mon coeur. Je savait pourtant que rien ne serait comme avant. J'avais beaucoup trop espérer qu'ils me voient comme leur ami. Qu'ils me serrent dans leurs bras en pleurant de joie.

Non. J'ai trop espérer ce scénario. Je me suis juste menti à moi même.

Je serrai encore plus le cadre de photo contre mon cœur.
Ce n'était qu'une simple photo de lui et moi ensemble, l'un dans les bras de l'autre se regardant amoureusement. Je caressais la vitre brisé du cadre d'une main délicate et tremblante par peur de plus l'abîmer. Cette photo vue à partir de cette vitre brisée reflétait à la perfection cette amour perdu et oublié. Elle reflétait cette amour brisé qui ne réapparaîtra plus jamais. Il m'a prouvé rien qu'avec cette violence dans sa voix et ses gestes que rien ne ramènera le passé. Je l'ai casser des l'instant où les pires des fausses atrocités dans mes mots sont sortis de cette bouche. Ma bouche. Je l'ai fait par souffrance et menace. Je préfère de loin une souffrance d'un amour qui ne sera plus réciproque que de pleurer sur sa tombe en m'apitoyant sur mon sort. Après tout, je ne mérite rien et même mon existence est une erreur. Je me lève toujours enroulé dans la couverture et le cadre contre ma poitrine, je me dirige vers la fenêtre pour voir le sol recouvert de cette magnifique neige blanche. J'eus une envie de sortir malgré le froid. Je portais en plus qu'un short et un tee-shirt en dessous du seul tissus chaud.

Je décide donc de me diriger vers la porte pour sortir. Je m'arrête aussitôt devant celle-ci attiré par de la nourriture dans une assiette tapis sur un plateau à même le sol. Curieux je me baisse pour récupérer un petit papier ou de simple mots y étaient écrit :

"Tu dois manger."

Je souris tristement pour la personne qui avait du préparer et se casser la tête pour m'en servir. Il doit sûrement à l'heure qui l'est la personne concernée serait parti après avoir déposer le plateau encore fumant devant moi. Cela devait être Seonghwa ou Hongjoong. Malgré ce masque de pierre et de Bad boy, Hongjoong est celui qui a toujours été certes instable dans ses gestes et dans sa façon de penser, il en restait un ami fidèle, fort et courageux. Il a toujours su prendre mon parti et ensemble on est resté soudé.
Je m'assieds sur le sol et je pris la fourchette en silence. J'enroule les pâtes bolognaise autour d'elle pour la mettre dans ma bouche. La douce explosion de saveurs qui envahit mon palais me fait rappeler que je n'avais pas mangé un plat de se genre depuis le début de mon magnifique séjour dehors. Mon ventre réclamait plus. Je mangeais petite bouchée par petite bouchée pour être sûr que ce plat reste interminable. Les larmes coulaient doucement. Je devais retrouver la personne qui m'a offert ce magnifique repas qui m'avait quand même manqué. Je termine l'assiette rassasié, pourtant il n'en avait pas beaucoup aux yeux d'une personne qui mange habituellement. Pour un gars de la rue, ce petit instant était du bonheur et un festin. Sur le plateau se trouvait aussi un fruit et un incroyable gâteau au chocolat qui était gigantesque. Mon estomac était déjà rempli, je laisse mon plateau de côté pour sortir. Il était midi presque treize heures et les autres sont probablement en cours.

Je marche rapidement jusque le salon pour ouvrir la baie vitrée. Je marche jusqu'à dépasser le petit préau, toujours émistouflé dans la couette et le cadre plaqué à mon coeur. Mes pieds nus rencontre la neige froide qui me faisait frissonner. Ce fut un cours et agréable instant. Je regarde le paysage autour de moi. Chacun de mes expiration bruyante émettait une petite buée visible devant moi. J'avais froid et mon corps tremble. Le froid était quand même présent malgré sa beauté. Une représentation parfaite du Yunho d'aujourd'hui. Je me fichais d'avoir froid et de tomber malade ici. Je ne mérite rien tel est mon châtiment d'avoir briser des coeurs pour mon propres intérêt. Je finirais par disparaitre et de tout façon, tout le monde s'en fiche. Je dois mourir. Je refuse de continuer à angoisser sur cette vie merdique que mes parents ont pris soin de me le réserver pour mes prochains deniers jours de cette vie. Je voudrais pleurer mais j'en avais ''épuiser'' le contenu. Personne ne m'aime. Je mérite qu'une seule chose.

Fix on : [Yungi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant