Chapitre 16

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PDV Yeosang

11h45
Université de Séoul
Séoul

J'étais affalé sur ma table, je ne saurai quoi dire si je sentais de la colère ou de la frustration. Ce qui était sûr, c'est que ce sentiment me chuchotait à l'oreille de me défouler sur quelqu'un. Ces derniers jours depuis notre petite dispute avec Jongho qui est d'ailleurs un inconnu à mes yeux, je ne cesse de penser à cet instant précis, chaque mots, chaque sentiments qui y dégageait, et chacun de nos mouvements. L'idée qu'un inconnu me déteste, me ronge et me détruit de l'intérieur. Je ne saurai comment expliquer ce sentiment. C'est la première fois que je n'ai pas les choses en main et c'est la première fois je me sens comme ça. J'avais envi de hurler. Je fixe le mur en fronçant les sourcils, je voudrai partir loin d'ici. D'ailleurs je me demandais pourquoi je culpabilise de quelque chose dont je ne connais pas la raison. Je me redresse et me gratte furieusement la tête. Pourquoi je penses sans cesse à ça ? Franchement je me casse la tête pour rien.
Un groupe de meufs s'approchent et me demandent ce que j'avais. Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'elles ajoutent :

- Si t'as besoin de quelqu'un pour parler de tes soucis ou si tu as besoin d'une amie ou encore pour que je t'aide pour quoi que se soit, tu peux aussi me voir.

Elles me sourient bêtement. Je leur souris en retour de manière mesquine pour me moquer d'elles. Je leur ris au nez, range mes affaires et m'en vais sans leur accorder un seul regard. Leur demande est pathétique. Elles pensent se servir de ma mauvaise humeur pour littéralement se "rapprocher de l'élut de leur cœur". Moi, le petit nouveau de l'université de Séoul a encore une fois marqué les esprits et en l'espace de quelques heures mon nom était dans toutes les bouches. Finalement je crois que je ne sais pas vraiment ce que je désire. Je me sens bien dans ma peau mais parallèlement je déteste mon corps puisque chaque personnes que j'ai rencontré, surtout les hommes, ne veulent que mon corps. Ils ne veulent seulement que je les rejoigne dans leur lit. N'importe qui ne s'est jamais intéressé à qui je suis vraiment, seul mon apparence compte à leur yeux.

Je me dirige vers leur restaurent universitaire. Mais je pouvais reconnaitre de loin et de dos la personne un peu plus loin dans la file : Jongho. On ne pouvait rater un grand mec baraqué comme lui. L'expression de colère sur son visage m'est revenu et me frustre. Je comprends même pas pourquoi je ressens toutes ces émotions de merdes. Je fais demi-tour et me dirige vers la sortie. Cependant quelqu'un s'agrippe à mon bras. Je tourne la tête pour rencontré un garçon plus petit que moi aux airs de déprimés.

- En quoi sa majesté Yeosang fronce-t-il autant les sourcils ?

Il se moquait ouvertement envers moi. N'ayant aucun sens de l'humour à ce moment là, je m'énerve et lui réponds :

- Casse toi, Hongjoong.

- Mouais. Allez viens on va manger.

- Tu ne voyais pas que je voulais sortir ?

- Ferme ta grande gueule et allons-y.

Je ne rouspète pas plus, et le suit. Nous nous dirigeons plutôt vers un café. Ce dernier me dit qu'il n'avait pas forcément faim. Je me demande encore pourquoi je fréquente cette ''racaille''. Il n'a pas de cervelle, il fonce dans le tas, il casse les pieds par moment, il a pas assez de force pour porter ses couilles quand il faut... Enfin bref, un nain de jardin qui a besoin de besoin de quelqu'un pour le guider. Je ne suis pas cette personne et encore heureux. Bien entendu, c'est son copain. C'est pour cela que les jours où son copain n'était pas présent lors de leur fameuse dispute, Hongjoong faisait littéralement n'importe quoi.

- Explique moi. J'ai deux questions. La première : Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Et la deuxième ?

Fix on : [Yungi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant