Chapitre 14

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PDV Mingi

De nos jours
03h45
Hôpital de Séoul
Séoul

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Mist - Ateez

... Bip... Bip...

J'ai eu du mal à me réveiller. La pièce dans laquelle je me situais était légèrement éclairé. Je ne voyais pas bien, tout était encore flou. Mon monde vacillait encore. Je marchais encore dans un horrible reve. Mon corps était tout engourdis, et peinait à me répondre et à m'obéir. Je ne sentais plus vraiment mon bras gauche. Mon coude était comme relié à un tube rempli de liquide rouge. Étais-je sous perfusion ? De sang ?...

Les murs peint d'une couleur crème me rappelais malheureusement les couleurs de mes murs quand j'étais plus jeune. Ces quatre murs dans lequel j'ai toujours été enfermé durant mon enfance. Je passais mes plus beaux et douloureux moments. Tout ces moments seuls à ruminer dans le silence de mort et à travailler pour devenir un garçon parfait dans tout les domaines. Montrer à quelle point je pouvais plaire à mes parents. Les rendre fiers de moi.
Néanmoins ce n'est jamais arrivé.

Le seul amour qui t'est autorisé, c'est le mien et celui de ton père.
Le seul amour qui t'est autorisé, c'est le mien et celui de ton père.
Le seul amour qui t'est autorisé, c'est le mien et celui de ton père.
Le seul amour qui t'est autorisé, c'est le mien et celui de ton père.
Le seul amour qui t'est autorisé, c'est le mien et celui de ton père.

Une larme glisse.
Je ferme fortement les yeux, et deux autres s'échappent. Je souffle pour essayer de soulager mon coeur lourd comme une pierre ainsi que la pression qui me tiraillait les côtes. Je ne dois pas penser à ça. Je me suis promis d'aller de l'avant d'aider les gens autour de moi le plus possible. Mais je suis tellement perdu, je n'en peux plus. Je nage encore et encore, avant d'être englouti par les vagues de plus en plus immense sans jamais m'arrêter même si mes jambes souffrent et me demandent d'abandonner ma vie. Je me lèves et arrache tout les composant qui me reliait à un appareil médical. Je pris donc conscience que je me trouvais dans un hôpital, d'où l'odeur qui m'étais autrefois familière. Une odeur qui soulève quelques traumatisme, l'épisode du viol sur le toit me revient à son tour ainsi que le regard emplit de rage de Yunho le jour où ce cadre m'avait été jeter dessus. Je me lève en titubant. J'avais l'impression que je n'arrivais pas à marcher et de ne plus sentir mes membres. Je marche vers la sortie de ma chambre même si mes jambes refusent.

Nous détestons tout chez toi.

Un déchet n'a pas le droit de vivre.

Je tombe à genou sur le sol ma tête entre mes mains criant aux voix dans ma tête de se taire. Je sors, j'avais l'impression d'étouffer dans cette pièce. Je me met a courir en boitant, échappant aux infirmières qui me demandent de me calmer et de retourner dans ma chambre. Je souffrais, j'avais si mal. Cependant je continue à courir encore et encore. Je devais sortir de cette hôpital, je déteste les hôpitaux. Tout ici me terrifie ici.

Nous t'aimons Mingi.

Je repense automatiquement au sourire faux de ma mère.
Je me retourne la peur au ventre. Je ne croisais que des gens qui se posaient des questions à mon sujet. Je ne veux plus jamais revenir ici. Vont-ils m'enfermer pour toujours ici ?

C'est quoi l'amour alors ?

Je me remet à courir jusqu'à attaindre la sortie. Nénanmoins j'étais proche avant que quelqu'un ne se jete sur moi pour me plaquer au sol. La personne conscerné me prit dans ses bras fortement.

Fix on : [Yungi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant