Chapitre 20

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PDV Yeosang

23h48
Bar
Séoul

La conscience du monde et la vie en elle-même s'aiment plus que tout et s'accrochent main dans la main. D'une manière étrange, elles sont liées et inséparables. Elles nous réservent à chacun son destin, sa ligne et son sort. Chacun est né et chacun finira par mourir : tel est la vie. Certains sont destinés à pourrir dans la misère, les larmes ou la pauvreté et d'autre dans les règles, la richesse ou l'argent. Chacun est né avec ou pas la beauté physique ou la beauté du coeur. Cependant, la vie est cruelle et réserve qu'un seul de ces dons pour chacun. La beauté physique ou du coeur ? Tel nous nous forgeons, l'éducation, le monde ou les gens. Les rares personnes parfaites n'existent que dans les contes. Je refuse d'admettre que la vie ne réserve qu'à moi, une vie merdique et un caractère de merde.
Debout derrière le comptoir, à mélanger différents liquides pour en faire un cocktail selon les demandes, je promène mon regard caché sous une casquette dans la pièce légèrement calme et plus énergiques. Habillé dans une tenue similaire aux autres barman, je mélangeais tels ou tels boissons pour en faire eun mixage au dosage de remontant parfait. Je n'ai que 18 ans, néanmoins ce domaine, je m'y connaissais. Par le passé, j'en faisais et apprenais à en faire surtout lors d'événements. Je cachais mon visage par une casquette qui couvrait tous mes cheveux blonds dont les racines redevenaient noirs. J'avais décidé de faire une pause dans mes "dragues" occasionnel qui serait comme de l'alcool à Hongjoong. Serai-je addict au sexe ?
Peut-être.

Je nettoie le sol devant moi pour éviter que je ne glisse. A peine le balai posé, dans un coin qu'un homme avec la tête baissée de mélancolie ne s'assoie sur une des chaises de libre. Ses cheveux bruns barraient ses yeux fatigués. Ses doigts aux ongles parfaitement coupé néanmoins avec la peau aux alentours en sang, tapaient du bout des doigts sur le comptoir en bois. L'envie de rejouer du piano me traverse donc l'esprit que je chasse aussitôt par l'envie de fumer ou de me perdre. Ma nouvelle drogue dont je suis addict que je cache à mon meilleur ami de faisait de nouveau ressentir. C'est dans les moments les plus durs que l'addiction à la drogue s'amplifie.

- Un whisky s'il vous plaît, demande poliment le client

Ce dernier lève la tête. Je me fige pendant quelques instants perdu dans l'immensité de la forêt d'arbres nus dans ses yeux. Moi, qui l'ignorais ou le fuyais, me voilà à nouveau en face de mes démons. Il ne me reconnait pas et m'exécute. Je souffle calmement pour calmer les battements irréguliers du cœur et mon esprit qui se bouscule. Je ne le quittais en aucun cas du regard en même temps que je m'empare de la bouteille et du verre en question. J'aurai beaucoup me calmer, je ressentais le besoin de le provoquer. Sans attendre je pose le verre de whisky de manière brute devant lui. Le geste violent provoque des éclaboussures du liquide brun clair aux alentours. Jongho surpris, lève la tête pour croiser mon regard emplit de noirceur. A son tour, il froncé les sourcils. Je n'avais pas besoin de retirer ma casquette. Nos regards s'accrochent sans que l'un ni l'autre ne détruisent le silence. Il finit par se mettre à rire sans retenu et boit une petite gorgé de son verre.

- Alors sa majesté travaille.

- En quoi ça dérangerait quelqu'un ?

- Non. Tu te rends compte que ta belle gueule ne sert pas toujours à quelque chose, ou quoi ?

- Tes gros bras non plus. Tu te noies à ton tour dans l'alcool ?

- C'est mon corps, je fais absolument ce que je veux. Si je veux oublier alors je ferais tout pour oublier.

- Yeosang ? m'appelle un de mes collègue à ma droite

Je me tourne vers mon collègue plus âgé. Ce dernier, assez mignon me sourit en rejetant ses cheveux roux et bouclé vers l'arrière. Il avait un petit accent et depuis mes débuts ici, dans ce bar pour gagner de l'argent afin de payer mon appartement et les frais de l'université, ce collège m'était destiné comme mon tuteur. Ce dernier est européen et m'avait soit disant promis qu'un il me ramènerai avec. Il affirme soudain avoir et sait que je le fixe en attendant sa demande. Il ouvre donc le premier bouton de sa chemise en me disant qu'il fallait que certains verres devaient être laver. J'affirme positivement à sa demande et me dirige vers le fond du bar après avoir jeter un regard mauvais à Jongho. Le baraqué avait perdu son sourire hautain depuis que le roux est entré dans la danse. Mon collègue se tient ensuite debout à côté de Jongho. Les deux se fixent du regard le plus noir de leur réserve.

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