Les Reflets du Secret

11

                                             L'heure n'était peut-être pas encore venue pour les grandes discussions, mais nous faisions un pas vers une meilleure compréhension mutuelle. Et pour l'instant, c'était suffisant.

—J'ai envie de toi là maintenant... s'il te plaît ne me torture pas comme ça, dit-il en se levant du canapé, son regard intense fixé sur moi. Son désir était palpable, et malgré la tension, je sentais mon propre corps réagir à ses paroles.
—Isaiah, murmurai-je, hésitante, mais il s'avança, ne laissant pas l'espace ni les mots s'interposer.
—Je sais que c'est compliqué, mais je ne peux pas te résister, dit-il en me prenant la main et en la portant à ses lèvres pour déposer un baiser brûlant. Je te veux, maintenant. Je me laissai entraîner par son besoin pressant, mon propre désir répondant au sien. Ses mains glissèrent le long de mes bras, réveillant chaque nerf de mon corps.
—D'accord, chuchotai-je finalement, cédant à l'urgence de ce moment.

Isaiah me poussa doucement contre le mur, son souffle chaud caressant ma peau. Ses lèvres trouvèrent les miennes, et tout le reste disparut. Nous étions seuls dans notre bulle, loin des soucis et des questions non résolues.

Ses mains explorèrent chaque centimètre de mon corps, me dévorant de caresses et de baisers. Le monde extérieur n'existait plus ; il n'y avait que nous, enchevêtrés dans une danse passionnée. Ses mouvements étaient à la fois urgents et tendres, mélangeant désir brut et affection sincère.

Il me souleva légèrement, m'appuyant contre le mur pour approfondir notre étreinte. Je sentais son besoin ardent, son corps brûlant contre le mien.

—Isaiah, soufflai-je, ma voix tremblant d'émotion. Je suis à toi. Ses yeux brillèrent d'un mélange de désir et de soulagement.
—Rien que pour moi, murmura-t-il, ses lèvres descendant le long de mon cou. Dis-le.
—Rien que pour toi, répétai-je, le cœur battant la chamade. Je suis à toi, Isaiah.

Ses mains glissèrent sous mon chemisier, sa peau brûlante contre la mienne. Chaque caresse, chaque baiser faisait monter la tension entre nous, et nous perdîmes tout contrôle. La passion nous submergea, transformant chaque toucher en une promesse silencieuse. Le monde extérieur était oublié. Nos corps se pressaient l'un contre l'autre, nos respirations se mêlant dans une harmonie désespérée. Isaiah et moi étions unis, pas seulement par le désir, mais par quelque chose de plus profond, de plus complexe.

Dans ce moment de pure passion, toutes les questions et les doutes disparurent, ne laissant que la vérité de notre besoin mutuel. Et alors que nos corps s'unissaient, je sus que, pour ce moment au moins, rien d'autre ne comptait.

Isaiah se montrait à la fois possessif et tendre, ses mouvements empreints d'une urgence passionnée. Nos souffles se mêlaient, nos peaux brûlantes se touchaient, chaque sensation amplifiée par l'intensité de notre désir.

Il m'allongea doucement sur le canapé, ses mains parcourant mon corps avec une ferveur renouvelée. Ses lèvres ne quittèrent jamais les miennes, comme s'il avait peur de perdre ce moment. Je sentais la chaleur de son corps contre le mien, chaque caresse réveillant une tempête d'émotions en moi.

—Isaiah murmura mon nom, sa voix tremblant de passion et d'amour. Je te veux, maintenant et toujours. C'est alors que je compris pourquoi il ne voulait pas aller à l'université maintenant. Il voulait rester, m'attendre. Il avait peur que notre relation se termine.
—Isaiah, dis-je doucement, mes doigts caressant son visage. Tu ne peux pas mettre ta vie en pause à cause de moi.
—Comment t'as deviné? dit-il en s'arrêtant net en me regardant dans les yeux.
—Ce n'était pas aussi difficile, dis-je en ajustant ma robe
—Je ne peux pas te perdre, murmura-t-il, sa voix brisée. Je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. Mon cœur se serra à ses mots.
—Mais tu ne me perdras pas. Ce n'est pas parce que tu iras à l'université que tout va changer entre nous.
—Comment peux-tu en être si sûr? demanda-t-il, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans les miens.
—Parce que ce que nous avons est réel, répondis-je, sentant chaque mot résonner en moi. Mais tu dois penser à ton avenir aussi. Isaiah prit une profonde inspiration, ses épaules s'affaissant légèrement.
—Je veux rester ici, avec toi, dit-il, sa voix pleine de détermination. Je ne veux pas que ce soit juste du sexe.
—Isaiah, murmurai-je, sentant la tension entre nous. Nous devons être honnêtes l'un avec l'autre. Nous ne pouvons pas ignorer la réalité. Il s'approcha de moi, ses mains glissant autour de ma taille.
—La réalité, c'est que je t'aime, dit-il, ses lèvres frôlant les miennes. Et je suis prêt à tout sacrifier pour nous.
—Tu ne devrais pas avoir à sacrifier ton avenir, dis-je, la gorge serrée. Nous devons trouver un moyen de faire fonctionner ça sans renoncer à nos rêves. Isaiah resta silencieux un moment, ses yeux brillants d'émotion.
—Alors, faisons-le, dit-il enfin, sa voix pleine de résolution. Mais promets-moi que nous nous battrons pour ça, ensemble.
—Je te le promets, répondis-je, sentant la chaleur de sa proximité. Nous trouverons un moyen.

Isaiah me serra contre lui, nos cœurs battant à l'unisson. À cet instant, je savais que, malgré les incertitudes, nous étions prêts à affronter l'avenir ensemble. Isaiah me serra contre lui, nos cœurs battant à l'unisson.

—Alors, je m'inscrirai à l'université de la ville.
—Je t'interdis de faire ça, répondis-je fermement, le regardant droit dans les yeux. Tu iras à l'université de ton choix, mais pas tout près. Isaiah sembla décontenancé par ma réaction.
—Pourquoi? demanda-t-il, sa voix trahissant une pointe de douleur. Pourquoi est-ce si important pour toi que je parte loin?
—Parce que je veux que tu poursuives tes rêves, que tu vives pleinement ta vie, expliquai-je, mes mains tremblant légèrement en tenant les siennes. Ne limite pas ton avenir à cause de moi. Ce que nous avons est fort, mais tu dois te donner la chance de grandir et d'apprendre, même si cela signifie être loin de moi pendant un certain temps. Isaiah soupira profondément, ses épaules s'affaissant sous le poids de la décision à prendre.
—Mais, et si nous nous perdons de vue? Sa voix était pleine de crainte.
—Nous ne nous perdrons pas de vue, dis-je doucement, mais avec assurance. Nous resterons en contact, nous nous rendrons visite, et nous trouverons des moyens de garder notre relation vivante. Ce ne sera pas facile, mais rien de précieux ne l'est jamais. Il resta silencieux, réfléchissant à mes paroles. Puis, lentement, il hocha la tête.
—D'accord, dit-il enfin. Je vais postuler à l'université de mon choix, même si elle est loin d'ici. Mais tu dois me promettre que nous ferons tout pour rester ensemble.
—Je te le promets, répondis-je, le regardant avec une détermination inébranlable. Nous traverserons cette épreuve, et nous en sortirons plus forts. Isaiah sourit faiblement, mais avec une lueur d'espoir dans les yeux.
—Je t'aime, murmura-t-il, avant de m'embrasser doucement.
—Je t'aime aussi, répondis-je, me perdant dans ce baiser, sachant que, malgré les défis à venir, notre amour valait tous les sacrifices. Même moi, j'étais surprise par ma réponse. Je voulais juste le convaincre. Maintenant, je suis sûre qu'il ira à l'université avec Aaron.
—Isaiah me regarda avec un sourire, un mélange de soulagement et de tendresse dans les yeux. Merci, murmura-t-il, sa voix à peine audible.

Ensuite, lui qui avait envie il n'y a pas deux minutes, voulait tout simplement rester enlacé contre moi, couché sur le lit. Je sentis la tension dans son corps se relâcher peu à peu, comme si ma déclaration l'avait apaisé d'une manière qu'il n'avait pas imaginée.

—Je ne veux rien d'autre en ce moment que de rester ici avec toi, dit-il doucement, sa main caressant doucement mes cheveux. Je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un d'autre.

Je restai silencieuse, me blottissant contre lui, appréciant la chaleur de son corps contre le mien. Les minutes passaient, et nous restions là, en silence, profitant de la présence de l'autre. La chambre était plongée dans une pénombre douce, les bruits extérieurs semblant lointains et insignifiants.

—Tu penses que ça va marcher, hein? demanda-t-il finalement, rompant le silence.
—Je le crois, répondis-je avec sincérité. Nous devons juste y croire et faire de notre mieux. Isaiah sourit, puis m'embrassa sur le front.
—Je vais tout faire pour que ça marche, dit-il. Pour nous.
—Moi aussi, répondis-je en souriant, sentant une vague de détermination me traverser. On y arrivera.

Nous restâmes ainsi, enlacés, jusqu'à ce que la fatigue nous gagne. Le monde extérieur et ses complications semblaient loin, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais en paix, prête à affronter l'avenir avec lui.