09 - jolie pantin

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(trigger warning : attention ce chapitre contient des scènes inspirées et pouvant donc être assimilées à l'épisode 7 sorti récemment !)











LOU











Sam m'a laissé un jeu de clef sur la table car il commençait tôt aujourd'hui. Devon voulait lui présenter correctement les locaux et traiter avec lui des responsabilités qu'il détiendrait en addition à celles qu'il connait déjà. Les autres n'ont pas d'assistant : alors Devon a décidé que Sam serait un peu celui de tout le monde. 

Il a le droit de faire ça ?

Ma première visite de la journée se déroule à huit heure : je ferais mieux de me grouiller si j'ai envie de faire un saut à la boulangerie ! Après je n'aurais pas le temps : toutes mes visites s'enchaînent. Heureusement que mon jour de repos tombe aujourd'hui. Sinon je ne sais pas comment j'aurai géré la crasse que m'a faite mon ex.

Je vérifie une dernière fois que j'ai bien rangé derrière moi. Tout semble en ordre : ce qui est plutôt une première au vu de ma nature bordélique. Et il semblerait que je sois dans les temps ? Fantastique !

Mon téléphone vibre dans ma poche : pitié faite que ce ne soit pas le boulot ! Ou que ce ne soit pas un agent immobilier qui annule une visite. Merde ! Il s'agit bien d'un des deux cas. L'écran affiche : "Devon - appel entrant". Argh !


     — Oui allô ? ai-je radouci ma voix.

     — Ouais Lou, je te dérange pas ?


Si.


     — Non non, dis moi.


Par le temps de pause qu'il marque, je devine qu'il s'agit d'un service. Encore.


     — On a eu un petit contre-temps, tousse-t-il. Madame Fournier veut faire son exposition demain soir, dernier délai. Je lui ai dit qu'on avait la salle.

     — Vous avez trouvé une salle ? C'est formidable non ?


Il tousse à nouveau et je comprends : on a pas de salle pour exposer ses œuvres.


     — Bon sang Devon ! Mais pourquoi tu lui as menti ?

     —Je ne voulais pas qu'elle aille chez les enflures de chez Goldreamz, confie-t-il. Puis j'ai placé tout le monde sur le dossier, ne t'en fais pas. Je suis sûr qu'on va trouver ! Roy a réussi à nous dégoté une salle des fêtes pour l'instant.


Il blague là ?


     — Une salle des fêtes ? Non mais c'est une mauvaise plaisanterie ? Devon, c'est vraiment pas une bonne solution, c'est ridicule ! Madame Fournier voulait quelque chose de chaleureux, propice aux discussions et... original !


Il acquiesce avant de continuer :


     — Je sais, je sais. Mais pour l'instant, c'est tout ce qu'on a ! Tu ne pourrais pas essayer de te libérer cette après midi ? Ou ce soir au pire ?


Trois semaines que je suis ici, et mon jour de repos saute déjà. Si je cède maintenant, plus tard ce sera la porte à tout.


     — Devon, j'ai des visites assez importantes aujourd'hui...

     — Oui, Sam m'a expliqué ta situation. Si ce n'est que ça : la boîte peux te payer l'hôtel pendant une semaine si tu veux ! Je t'en prie Lou, c'est vraiment la merde là. J'ai vraiment besoin de toi.


PLAY TO WIN - jason mendalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant