Cœur de Glace

3. Moins tu en sais mieux s'est

Peu importe ou j'allais tout me ramenait au patinage. C'est un signe et le sais, je le sens ou alors c'est ma conscience qui essaye de me fait croire ceci. 

Je m'y suis approché et je suis rentrée. Ca avait l'air vraiment grand, j'ai sentie un courant d'air qui m'a ramené le froid de la glace.

- Désolé jeune fille mais c'est fermé. me dit un homme assez âgé

- Ah désolé je ne savais pas

- Revenez demain.

Je lui ai adressé un sourire et je suis partie. En rentrant chez moi, je ne pensais qu'à cette découverte. Il y a une patinoire près de chez moi. 

J'ai passé la nuit à me dire que je dois y retourner sans savoir ce que j'allais faire là bas. Comme ma mère a dit le patinage artistique c'est fini. Mais elle savait ce que cela faisait d'abandonner son rêve elle était patineuse, elle devait aller aux J.O et comme moi elle a chuté. Mais elle n'a plus jamais tenter sa chance, chose que je refuse de faire.

* * *

Je me lance dans les airs et j'exécute un double Axel ma tête frappe la glace. Je me réveille en sursaut depuis ma chute je fais le même rêve en boucle.

Je me suis levé, j'attache mes cheveux et je mets un haut noir moulante un jean avec ma grande doudoune et mes bottes. J'attrape une pomme et je sors en direction de la patinoire.

Mes parents ont décidés de me laisser tranquille jusqu'à la prochaine rentrée scolaire pour me laisser trouver mon futur métier. Mais pour moi c'est le patinage ou rien ça doit être ça mon avenir.

J'arrive à la patinoire et je croise à nouveau l'homme d'hier soir, il me salue de loin. Je monte à la cafétéria qui m'offre une vue sur la glace, je prends un expresso. 

Les patineuses sont si douées elles réussissent leurs sauts parfaitement. Il y en a même qui patinent en couple, ils ont une synchronisation parfaite. Toi tu n'es pas douée. J'ai essayé de chasser ses mots de ma tête en allant m'asseoir dans les gradins.

- Tu ne patines pas ? c'est une jeune femme blonde qui vient d'arriver

- Non.

- Tu es coach ?

- Non plus.

- Qu'est ce que tu fais ici ducoup ?

- J'aime bien regarder le patinage artistique.

- Pareil si tu veux tu peux travailler avec moi à la cafétéria

- Je vais réfléchir

- T'inquiète pas moi c'est Marie.

- Moi Laure.

Elle m'a serré la main puis elle repartie travailler. J'ai passé ma matinée ici à les observer, mais j'étais plus perdu dans mes pensées à repenser à mes entrainements. Comment ça se fait que je ne pourrais plus patiner ? Ce n'est qu'une chute. On tombe et on se relève c'est la règle de la vie. Même si la chute est longue on se relève forcement un jour, enfin je crois.

L'après-midi je suis revenu à la patinoire, toujours dans les gradins à moitié dans mes pensées même si j'accorde beaucoup d'importance à ce qu'il se passe sur la glace.

Puis l'équipe de hockey est arrivé pour s'entrainer. Je n'avais plus jamais revu de match de hockey depuis la mort de mon grand frère. 

J'avais seulement 14 ans quand il est mort d'un accident de la route, il roulait en moto plus vite que d'habitude pour venir me voir à ma compétition. Mais il s'est fait percuté par une voiture et n'a pas survécu les secours sont arrivés trop tard. Je l'ai appris après ma compétition, ça m'a détruit totalement. De plus, je me suis toujours sentie responsable de sa mort. Il était plus grand que Bastien, j'étais la plus petite j'étais sa petite protégée. C'était lui qui avait choisi mon nom.