8. Le bonheur n'est jamais éternel

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Ses lèvres étaient à quelques centimètres des miennes. Et elles finirent par se toucher. Ses mains enroulèrent autour de mes hanches, tandis que les miennes attrapèrent son cou. Nos langues s'entremêlèrent et dansèrent en parfaite harmonie.  

Il releva mon menton et son regard se plongea dans le mien. Il me fit un petit sourire que je lui rend avant de le prendre dans mes bras. 

La grande roue fini par redescendre, et je reste dans ses bras, sa main sur mon épaule on marche jusqu'à un stand de crêpe. Il m'en pris une au chocolat, et lui la même avec une dose XXL de chantilly. Il s'en est mis partout cet enfant.

- Tu sais même pas manger. je lui dit en me moquant

Il a pris ma tête en m'étalant plein de crème dessus, il me fatigue. On a continué à marcher dans Montréal sous la pluie de flocon. Je suis vraiment trop bien avec lui. Il m'a raccompagné jusqu'à chez Marie.

- Bonne nuit Princesse.

Et il posa sur mes lèvres un dernier baiser. 

* * *

Le lendemain, c'est Marie qui m'a réveillé. J'ai trop bien dormie, je regarde mon téléphone mais aucune nouvelle d'Axel. Il doit encore dormir à cette heure.

Ce matin à la patinoire j'ai montré à mon coach tout les sauts que j'ai réussi à exécuter la veille. Il est très impressionner et très positif pour le concours. Si je le réussi je pourrais tenter les championnats et peut être même les nationales. Mais chaque choses en son temps.

Je continue de sauter tout en réfléchissant au programme que je vais présenter. J'y mets beaucoup de sauts, mais ils ne sont pas très techniques.

A la fin de mon entrainement, je rejoins l'équipe de hockey qui m'applaudis pour mes sauts. Tous, sauf Axel, il me regarde pas et ne m'adresse pas un mot. Après plusieurs minutes, il quitte la patinoire. A quoi il joue ?

C'est comme si hier n'était qu'un souvenir voir un rêve lointain. Comme si rien ne s'était passé. Est ce qu'il assume pas de m'avoir embrasser ? Ou voir même de trainer avec moi. En même temps j'ai raté mon concours pour aller aux J.O. Lui il est dans l'équipe du Canada, c'est normal il veut surement trainer avec des gens plus connues qui ne sont pas tombés bas.

Je suis partie en courant aux toilettes. Encore une fois je me suis trop attachée. Je suis trop conne, comment j'ai pu croire qu'on pouvait m'aimer. Ma seul relation amoureuse avait mal fini, rien que d'y penser j'ai envie de pleurer. J'ai arrêté de croire en l'amour même si je rêve de vivre une relation comme Disney. Mais la vie ce n'est pas un film.

Les larmes ont commencés à prendre le dessus et comme d'habitude elles ont finis par couler. Je suis beaucoup trop sensible. J'ai entendu quelqu'un arriver, je refuse qu'on m'entend pleurer. J'ai mordu mon bras de toute ma force, les larmes ont disparus et je suis sortie.

J'ai pris le chemin de la cafétéria pour rejoindre les autres, j'ai la tête baissée en regardant le sol. Et on me bouscule l'épaule, je me retourne et là Axel se trouve devant moi.

Il me regarde juste, mais pas comme hier soir. Je ne saurai interpréter son regard, ni même le décrire. J'ai juste envie de l'insulter. Et il fini par partir, en me laissant là comme une conne. Il a juste joué avec mes sentiments avant de me lâcher comme tout le monde.

Le reste de l'après-midi j'ai juste travaillé avec Marie, je voulais vite finir mon service et partir de cette patinoire, et ne plus le revoir. Après leur entrainement, il n'est pas venu. Arthur quand à lui s'amusait à faire une pyramide avec des cuillères. C'était très drôle.

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