F1 One shot

Renvoie - Lolex

Musique : Sailor song

Tw: Happy end (je sais, de moi c'est chelou mais vous inquiétez pas, le début fait pleurer)

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Il était dans sa monoplace, immobile. Il savait ce qu'il avait fait. Il savait ce qu'il lui arriverait. Il savait qu'il avait fait l'erreur de trop. Il le savait. Il ne voulait plus sortir de sa voiture. Il voulait cramer avec le véhicule qui prenait feu. Il pensait qu'il ne méritait plus d'exister. Ses parents avaient fait tellement pour lui, ils avaient tout abandonné pour lui permettre de réaliser son rêve, et il avait tout foutu en l'air à cause de son incompétence.

Mais une pensée le coupa dans son envie suicidaire. 

Une seule pensée.

Une seule personne.

Un seul nom.

Alexander.

Alex. Son Alex. La seule personne qui croit en lui depuis le début. La seule personne qui l'a aidé, qui l'a apprécié et qui l'a aimé comme on aimerait n'importe qui et pas comme un loser qui n'a pas sa place dans le sport dans la formule 1. Non, il l'aimait comme n'importe quel pilote, comme n'importe quel homme, comme n'importe humain.

Alors, pris d'un courage amoureux, il sortit en vitesse de la voiture qui rejetait de la fumée noire et courut sur le côté de la piste. Il marcha plus loin, se dirigeant vers la sortie prévue en cas d'accident et après quelques minutes de marche lente, il se présenta devant le paddock de Williams. C'était interdit de partir alors que la voiture était encore sur la piste mais il n'en avait rien a faire, de toute façon il allait être viré.

Les mots de James était clairs et précis. 

" Encore un crash et tu es viré. Tu coutes trop cher, désolé."

Il n'avait rien dit à son copain. Il avait peur que celui-ci pète un câble devant tout le monde et qu'il risque sa place pour lui. C'était son rêve, il a échoué, mais il ne voulait pas faire échouer celui d'Alex. Alex était trop important pour lui pour qu'il détruise sa carrière à cause de leur amour.

Il respira un bon coup, même si con casque l'empêchait de respirer directement la brise du  Pays-Bas. Il ne voulait pas le retirer, il ne voulait pas qu'on voit ses larmes, qu'on voit ses yeux rouges ou la tristesse et la déception sur son visage. Il avança à l'intérieur ou les ingénieurs ne le regardaient même pas. Il avança jusqu'à sa driver-room sans prononcer le moindre mot.

Le silence a toujours été son meilleur moyen de communication. Son silence voulait dire tellement de chose. Ca voulait dire qu'il était triste, en colère ou déçu de lui-même. Et que dans ces cas là, il fallait trouver Alex. C'était le seul qui arrivait à calmer ses pensées négatives.

Il rentra dans sa pièce, ferma la porte et s'assis sur le fauteuil. Il retira enfin son casque et le posa à terre, juste à ses pieds. Ses larmes n'avaient jamais arrêter de couler, et il ne voulait pas qu'elles arrêtent de se balader sur son visage. Il voulait pleurer, il en avait besoin.

Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas pleuré. Il se l'interdisait pour ne pas noyer le soleil. Son soleil. Son Alex.

On devait surement le chercher, pour surement savoir si il allait bien. Surement, il n'en était pas sûr. Pas sûr que Williams se souciait vraiment de lui. Pas sûr que quelqu'un se souciait vraiment de lui. 

Il posa ses pieds sur le fauteuil et entoura ses genoux de ses bras avant d'enfoncer son visage dans son propre corps et de se laisser pleurer. Ses simples larmes finirent en sanglots bruyants. Il était tellement déçu de lui. Il avait tout ce qu'il pouvait mais il n'avait pas réussi à aller au bout de ses rêves. Il était trop incompétent. On l'avait placé trop tôt en formule 1 et on a mis toute la faute sur son dos.