F1 One shot

Café - Yukierre

Musique: Sunflower

AU Spiderman

(Je rêve d'en faire un depuis trop longtemps)

Pas de TW, personne ne meurt (pour changer)

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La liberté. C'est ce qu'il aimait. Cette sensation de liberté infinie quand il est dans les airs, quand il se balade d'immeuble en immeuble grâce a ses toiles d'araignées, quand il voyage tout New York en seulement 15 minutes. C'est ça qu'il aimait.

Il aimait sauver des vies aussi. Il aimait pouvoir se rendre utile, pouvoir rendre servir aux petites mamies qui ont peur de traverser la rue ou a une femme qui se fait agresser ou a un homme qui vient de se faire voler. Ou un truc comme ça.

Il lança sa toile vers le prochain bâtiment et s'élança vers lui avant de relancer une toile plus loin et de partir aussitôt. Le vêtement protégeait son visage mais il donnerait beaucoup pour pouvoir voler dans les airs comme ça sans masque, pouvoir sentir le vent frapper son visage, pouvoir sentir ses cheveux glisser contre la brise, pouvoir voir le monde de ses propres yeux et non derrière un masque.

Il descendit d'un coup et retomba sur un poteau ou il s'accrocha pour glisser lentement jusqu'à toucher le sol avec des pieds. Il marcha dans la rue normalement, tout le monde savait qui était Spiderman et n'en avait pas peur. Au contraire, pleins de personnes lui demandèrent des photos ou des autographes.

Il n'a pas été habitué à ça et il ne veut pas l'être. Il est la petite araignée sympa du quartier, pas la grosse araignée populaire de la ville.

Il se dépêcha d'aller vers son café préféré et d'entrer avant que d'autre personne ne le remarquent.

« Salut Spidy.»

« Salut Yukino, tu vas bien?»

« Plutôt bien, et toi?»

« Ça va niquel.»

« Super, comme d'hab?»

« Tu me connais trop bien le nain.»

« Arrête de m'appeler comme ça ou je te jure que ton machiato tu te le fous ou je pense.»

Le rire du costumé s'entendit alors qu'il allait s'installer sur un fauteil-pouf avec une table basse devant lui.

Il adorait ce café. Ces fausses plantes sur les murs, ces bibliothèques remplies de livres très jeunes ou très vieux, ces meubles couleurs sombres qui contrastent avec les murs couleurs crème, la lumière tamisée du lustre et l'odeur de café constant. Il adorait tout ça.

C'était un peu comme une safe place pour lui. Il allait mal? Le Bear coffee. Il était triste? Le Bear coffee. En colère ? Le Bear coffee. Joyeux? Le Bear coffee.

Et puis, c'était pour profiter de l'ambiance et du café. Pas pour le japonais qui était dans ses pensées toutes la journée.

Pas du tout.

« Dit Yuki, pourquoi il y a personne?»

« Parce qu'aujourd'hui c'est fermé, comme tout les mardis.»

« Hein? Bah non, la preuve je suis la.»

« J'ai ouvert que maintenant, parce que je sais que tu fais toujours le tour de New York jusqu'à 16h35-40 puis tu viens directement au café donc j'ouvre vers 30 pour que, imaginons, t'es en avance bah c'est quand même ouvert.»