F1 One shot

Desctruction- Yukierre

Musique: Two birds

! TW: Automutilation, dépression, dévalorisation!

Si vous avez ce que Yuki a dans l'histoire, parlez en autour de vous. Parlez a des gens de confiance de ce que vous ressentez et de ce vous faisez. Je suis bien placé pour le savoir, en parler ne peut que vous aidez. Parlez en a vos amis proches, a vos parents si vous êtes proches d'eux ou a n'importe quelle personne en qui vous avez confiance. Mais ne vous faites pas de mal. Trouvez autre chose pour calmer vos émotions. Fais du sport, marche, écoute de la musique, lit ou n'importe quoi d'autre qui ne te ferras pas de mal. Si vous n'avez personne à qui parlez, venez me parlez a moi. Je serais toujours a l'écoute, même si on ne se connait pas. Car je sais ce que ça fait d'être dépendant.te de ça.

Donc, s'il te plait, ne te fais plus de mal.

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Yuki est seul. Seul dans sa monoplace, seul dans sa vie ou dans sa chambre d'hôtel. Il est seul sous la douche, alors qu'il se regarde dans le miroir de sa salle de bain. Seul, entrain d'être dégouté par lui même. Dégouté par son corps frêle, par ses cicatrices. Il aimerait tellement être comme Pierre. Lui il a un corps musclé, beau et parfait. Il a un beau sourire, pas comme Yuki avec son sourire bancale. Il a de magnifiques yeux bleus, pas comme Yuki qui a des ennuyeux yeux bruns. Il se déteste.

Il le déteste. Il déteste surtout l'aimer.

Si le français n'était pas aussi parfait, Yuki ne se sentirait pas comme ça. Pas comme un déchet de la nature ou un rejeté de la beauté humaine. Il est tellement beau, comparé a lui. Ses cicatrices sur ses cuisses le confirment. Il se demande si il devrait recommencer. Ca lui procurait tellement de bien avant. Couper sa peau pour couper ses sentiments négatifs. Il aimerait tellement reprendre son arme de torture pour de nouveau revoir la vue de son propre sang. 

Mais il sait qu'il ne peut pas. Les autres le verraient. Il le verrait.

Même si il le déteste, il ne veut pas qu'il le voit à cause de l'amour qu'il a pour lui. Il déteste aimer le français. Il prend le rasoir entre ses mains tout en regardant son corps. Il doit le refaire. C'est un besoin. Un besoin toxique mais un besoin quand même. Il doit trouver un endroit ou personne ne le verra. Un endroit ou Pierre ne le verra pas.

Il examine son corps avec dégout avant de voir l'endroit parfait. Ses hanches. Personne ne le verra. Il dépose son rasoir sur la peau de ses hanches et pousse un juron quand il coupe son épiderme d'un coup sec. 

3 mois de sobriété, 2 mois de thérapie pendant 1h tout les jours et des antidépresseurs en intraveineuse pour ça.

Cette pensé traversa son esprit ce qu'il lui procura un sentiment de culpabilité et de dégout intense. Un deuxième trait se fait avant un troisième, et un quatrième et un cinquième et un sixième... Son sang coule sur sa jambe alors qu'il charcute son corps a coup de lame aiguisé. D'un coup il lâche son rasoir et le fait tomber dans la douche. Il lâche des insultes en japonais en essuyait la cascade de larmes sur ses joues. 

Il éteignit la douche et sortit de la douche. Il récupère la trousse de secours dans la salle d'eau et désinfecte sa blessure avant de mettre un petit bandage. Il prends sa serviette avant de l'enrouler sur ses épaules. Il essuie sa peau d'abord doucement avant d'aller plus vite et plus fort. Il rend sa peau aussi rouge que ses yeux bordés de larmes. Il met sa serviette autour de sa taille, et le frottement de son bandage avec le tissu lui fait un mal de chien. Il va vers chambre avant de choisir ses vêtements. Un simple jean bleu et un tee-shirt ferra l'affaire. Quand il met son sous-vêtement, il fait très attention de ne pas se faire mal et pose délicatement le tissu sur son pansement. Il s'habille entièrement avant d'aller se voir dans un miroir.