Chapitre 1

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{point de vue général}

La nuit tombe sur Paris, enveloppant la ville dans une brume épaisse. Les lampadaires diffusent une lueur vacillante sur les pavés mouillés. Le bruit des sabots d'un cheval résonne doucement dans le silence nocturne. Jeanne, que tout le monde appelle « La cavalière masquée » avance lentement, observant les alentours avec prudence, son armure scintillant sous les rares lumières. Son visage reste caché sous son large capuchon, mais ses yeux scrutent la ville avec intensité.

De l'autre côté de la Seine, Simon, qu'on appelle « L'homme masqué » vêtu de son costume de mission, se tient au sommet d'un immeuble. Son regard est fixé sur la silhouette qui avance à cheval. La pluie ruisselle sur sa capuche, s'infiltrant dans les plis de son manteau usé. Il sait que cette nuit ne sera pas ordinaire.

Jeanne s'arrête soudainement au milieu de la rue, son cheval hennit doucement. Elle a senti sa présence. Sans un mot, elle descend de sa monture avec une grâce presque inhumaine. Le bruit de ses bottes métalliques résonne sur le pavé, amplifié par le silence de la ville endormie.

Simon décide de descendre à sa rencontre. D'un saut habile, il atterrit devant elle, le visage masqué par une ombre mystérieuse. Ils se fixent un instant, chacun mesurant l'autre du regard, deux figures enveloppées de secrets.

Simon : « Pourquoi es-tu ici ? »
demande Simon d'une voix basse, tenant fermement son grand bâton de combat.

Jeanne : « Pour retrouver quelque chose... ou quelqu'un, peu importe pourquoi je suis ici. » répond-elle d'une voix douce mais assurée ajustant son capuchon de manière à ce que ses yeux luisent d'une lumière énigmatique.

Sans crier gare, Simon attaque avec la rapidité d'un éclair, son bâton sifflant dans l'air humide. Jeanne bloque le coup avec son bouclier argenté, faisant jaillir une gerbe d'étincelles. Elle contre-attaque immédiatement avec une agilité surprenante, ses mouvements précis et calculés. Leurs armes s'entrechoquent, créant une danse sous la pluie battante.

Le combat dure un long moment, aucun des deux ne prenant l'avantage. Ils se jaugent, se testent, comme s'ils cherchaient à comprendre l'âme de l'autre à travers la force et l'habileté.

Finalement, à bout de souffle, Simon se recule légèrement.

Simon : « Nous ne sommes pas ennemis. »
Dit-il les mots lourds de sens.

Simon : « Je sens que tu cherches autre chose. »

Jeanne masque ses pensées derrière son silence, mais un léger sourire apparaît sous son capuchon.

Jeanne : « Peut-être. »
murmure-t-elle.

Jeanne : « Mais nous sommes des âmes perdues dans cette ville. Peut-être pourrons-nous nous entraider. »

Ils abaissent leurs armes, la tension entre eux se transformant lentement en une sorte de compréhension tacite. Simon tend une main prudente. Jeanne hésite un instant, puis la serre fermement.

Jeanne : « Pour cette nuit, nous sommes alliés Mais demain est un autre jour. »
déclare-t-elle.

Et ainsi, sous la pluie de Paris, deux figures masquées se mettent en marche ensemble, unies par un but encore inconnu, mais liées par la curiosité et le respect mutuel. Les secrets de la nuit les attendent, et ni Simon ni Jeanne ne savent ce que demain leur réserve.

Après leur premier face-à-face nocturne, Simon et Jeanne se retrouvent contraints de travailler ensemble pour accomplir une mission commune : retrouver une relique mystérieuse volée par une organisation secrète. Cette mission exige d'eux de mettre leurs compétences en commun, mais le défi principal n'est pas le danger qui les attend, mais bien leur collaboration.

Simon : « Écoute, on n'a pas le choix. »
dit Simon d'un ton brusque en fixant Jeanne, son regard plein de frustration.

Simon : « Il faut qu'on coopère si on veut réussir. »

Jeanne, les bras croisés, soupire.

Jeanne : « Ce qui est drôle, c'est que tu penses que tu as toutes les réponses, mais je te suis seulement parce que je n'ai pas d'autre option. »
rétorque-t-elle avec sarcasme.

Simon roule des yeux.

Simon : « Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux, mais ne viens pas pleurer quand ça tournera mal. »

Les disputes se multiplient ainsi à chaque étape de leur mission, rendant leurs échanges aussi intenses qu'amusants. Lorsqu'ils s'introduisent dans une base ennemie, Simon propose une approche discrète tandis que Simon préfère une confrontation directe. Résultat ? Un compromis maladroit qui les fait courir à travers les couloirs, fuyant une alarme hurlante. Ils finissent par se cacher dans un placard exigu. Les respirations haletantes et l'espace étroit augmentent la tension.

Simon : « Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée ! »
murmure Simon en essayant de ne pas hurler de colère malgré lui.

Jeanne : « nous sommes coincés ici de toute façon ! Peut-être que ton plan de fuite n'était pas si mal finalement. »
Réplique-t-elle, irritée, avant d'éclater de rire.

Simon soupire, se retenant de ne pas une nouvelle fois s'énerver. Mais, un sourire vient étonnement s'affiché sur son visage. Sous son masque. Mais ce moment est vite interrompu par une patrouille qui passe près de leur cachette, les forçant à retrouver leur sérieux.

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~Sous Le Ciel De Paris~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant