Le jour perçait à travers les volets de ma chambre et je m'éveillais doucement. La couche qui empêchait maintenant mes genoux de se toucher était désormais froide et la sensation en était désagréable. Je m'entrepris à la réchauffer pour prouver que j'avais bien retenu ma leçon d'hier, une autre envie me pressait aussi le bas du ventre mais il était inconcevable que je lui laisse libre cours.
Après quelques minutes, Richard poussa la porte de ma chambre et vint me délivrer du lit, il était 8h. La marche m'était devenue très difficile tant la couche était pleine, je me demandais comment le pyjama réussissait à ne pas craquer.
Le petit déjeuner se passa sans encombre et j'eus droit à un café accompagné d'un bol de porridge aux fruits, ainsi qu'un biberon rempli de jus.Après le petit déjeuner j'eus le droit à 30 minutes de temps de libre avant d'aller à la douche et j'en profitais pour enfin regarder mon téléphone. Pas de messages ni d'appels, tant mieux. J'ouvrais donc mon ordinateur et recommençais mes recherches d'emploi, mes intestins commençaient à me faire souffrir et je du abandonner mes recherches pour me concentrer sur le fait de me retenir.
Aux alentours de 9h, je montais dans ma chambre et attendais que Richard vienne me libérer de mon pyjama pour aller me laver, ce qu'il fit peu de temps après. Je ressentis un grand soulagement quand il me retira la couche qui m'entravait; en entrant dans la salle de bain je voulu refermer la porte derrière moi mais il m'en empêcha. Il me dit qu'il me laisserai seule dans la salle de bain mais que la porte devait rester ouverte pour qu'il puisse s'assurer que je n'essayerai pas de me toucher sous la douche. Ça ne m'avait même pas traversé l'esprit mais ça aurait pu être une bonne idée, dommage.
En sortant de la douche, toujours le même manège avec la table à langer, une tonne de crème, du talc et une couche moins épaisse que celle de la nuit mais à laquelle il rajouta une épaisseur supplémentaire, me disant que c'était une protection supplémentaire pour éviter les fuites, comme nous allions passer une bonne partie de la journée à l'extérieur, il ne voulait pas prendre le risque d'un fâcheux accident.
Je me demandais si il disait la vérité où si il testait jusqu'où il pouvait pousser l'humiliation avant que je craque.
Il m'enfila un teeshirt court, similaire à celui d'hier mais dans les tons bleus ainsi qu'une culotte plastique transparente et cadenassée.
Ce matin j'attaquerai mon travail ménager au rez de chaussée, pendant que lui travaillerai à son bureau.
Je me demandais quel genre de travail il faisait pour travailler même pendant ses vacances mais n'osait pas lui poser la question.
Je m'attelais donc au ménage, et dû faire plusieurs pauses, imposées par mes intestins souffrants. J'essayais même de baisser ma couche pour utiliser les toilettes mais la culotte plastique était trop serrée et je ne pouvais rien en faire. J'avais déjà auparavant réussi à retenir mon envie pendant plusieurs jours alors je pouvais bien le refaire.Je finissais de préparer le repas de midi, une salade composée, quand Richard descendit de son bureau.
Nous mangions tranquillement et je galérais toujours autant avec mes couverts aux manches bizarres. À la fin du repas, il me donna un biberon de jus dune couleur marron en me disant que ça aiderait sûrement ma digestion. Il savait que je me retenais et il voulait me rendre la tâche plus difficile en me faisant boire son jus de pruneaux. Il ne gagnerait pas cette bataille, le jus de pruneaux n'avait jamais eu aucun effet sur moi et en plus j'adorais ça !
Je mis la tétine à ma bouche et commençais à boire de grandes gorgées sous l'œil étonné de Richard, ce jus avait un arrière goût bizarre et je me demandais si il ne m'avait pas servi un jus périmé.Après le repas, je montais me changer, j'avais eu la permission de choisir ma tenue et j'optais pour une robe fleurie à manches courtes qui m'arrivait à mi-mollets. Nous allions passer l'après-midi dehors pour visiter la ville.
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La visite touchais à sa fin et nous marchions sur les quais en bord de Garonne quand une crampe, la plus douloureuse que je n'ai jamais ressentie me saisit le ventre et me plia en deux.
Les larmes me montaient aux yeux tant j'essayais de retenir en moi ce qui voulait inévitablement sortir. Richard posa sa main sur mon épaule et me dis que je pouvais me lâcher, nous étions à 5 minutes de la maison et il n'y avait personne au alentours.
Je repoussais violemment sa main et m'apprêtais à l'insulter et me révolter quand une seconde crampe, me frappa de plus belle. Je sentis un épais liquide couler entre mes fesses, indépendamment de ma volonté. Je n'arrivais plus à me retenir et dans une troisième crampe c'était maintenant un geyser doublé d'une série de pets qui sortait librement de moi.
Quand la douleur s'estompa et que je repris mes esprits je commençais à sentir l'odeur qui émanait de ma couche, malgré la culotte plastique qui devait en contenir la majeure partie.
J'eus envie de vomir, sachant que j'étais à présent en train de baigner dans mes excréments. C'était plus fort que moi et je me mit à courir vers la poubelle la plus proche, Richard sur mes talons me regardait d'un air inquiet. À chaque relant de vomis je remplissait un peu plus la couche, ce qui me faisait vomir encore plus. Quand je n'eus plus rien dans l'estomac, mes intestins avaient arrêté de me faire souffrir.- C'est normal, ça fait souvent ça au début, me dit Richard en me tendant un mouchoir pour que je m'essuie la bouche.
- Y'a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi, lui répondis-je décontenancée.Il lâcha un petit rire et me prit par la main pour rentrer à la maison.
En marchant je sentais le liquide se balader dans ma couche et eus des frissons de dégoût, l'odeur qui m'enveloppait n'arrangeait pas ma condition. J'avais envie de mourir ou d'aller m'enfermer dans une grotte et vivre en ermite le restant de mes jours.J'étais soulagée en arrivant à la maison, mon calvaire allait prendre fin.
- Va t'installer sur le canapé, je te prépare un goûter et on ira te changer après.
- Quoi ? Mais je ne vais pas rester comme ça, j'ai besoin d'être changée maintenant ! M'exclamais-je
- Parles-moi sur un autre ton jeune fille, dit-il en m'empoignant le bras et me tirant dans la maison. Tu n'as en aucun cas le droit de réclamer un change et tu devrais t'estimer heureuse que je t'en accorde un avant 18h qui est l'heure habituelle et si tu ne t'étais pas entêtée à te retenir, nous n'en serions pas arrivés là.Il appuya sur mes épaules pour m'obliger à m'asseoir et je sentis la matière, jusqu'alors au fond de la couche, s'étaler et remonter de tous les côtés, m'enveloppant ainsi de cette substance glissante et nauséabonde.
- Maintenant je ne veux plus t'entendre et si tu te lèves de ce canapé, je t'attache sur ta chaise et tu ne seras pas changée avant ce soir. Le message est clair ?
J'hochais la tête en guise de réponse, c'était la première fois que je le voyais s'énerver et je n'avais pas envie de le pousser plus loin. J'espérais qu'il ne m'infligerait pas une punition, ce que je vivais actuellement était déjà la pire des punitions.
Après avoir pris le goûter, Richard me changea et me fit prendre un bain, je n'opposais aucune résistance quand à sa présence dans la salle de bain. Je n'avais plus la force de rien et le laissais me frotter le corps tout en regardant dans le vide. A la sortie du bain il me mit la couche pour la nuit avec un booster à l'intérieur. Il s'assit sur mon lit et m'intima de le rejoindre, je m'y allongeait et il plaça ma tête sur ses genoux en caressant mes cheveux. Une fois de plus, je fondait en larmes dans ses bras.
Il m'assurait que ça irait mieux, que quand je me serais habituée à cette nouvelle routine je pourrais m'épanouir et peut-être avoir plus de liberté, à condition d'être sage. J'acquiesçais sans grande conviction.
Le reste de l'après midi, nous le passions dans le jardin à profiter du beau temps, le jardin était entouré de murs, eux mêmes recouverts de lierre et de fleurs en tout genre. Il n'avait pas de vis à vis alors je n'étais vêtue que d'un body rose à rayures.
Un magnifique saule pleureur s'étendait au fond du jardin et apportait une touche d'ombre nécessaire. Il y avait aussi une balançoire qui avait l'air de ne pas avoir servie depuis des lustres et qui était déjà là quand Richard avait acheté la maison. Je ne me risquait pas à l'essayer, elle me paraissait trop bancale.Le repas était similaire à celui d'hier soir et j'eus le droit aux mains attachées ainsi qu'au casque, par précaution.
Je finis par m'endormir sur le canapé avant 20h30, qui était désormais l'heure officielle de mon coucher.
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Nouvelle vie
RomanceLeïa quitte sa vie parisienne pour Bordeaux. Elle va devenir la femme de ménage de Richard mais elle aurait peut-être dû lire son contrat avant de le signer... /!\ trigger warning: ceci est une histoire ABDL et contient des scènes de sexe et de viol...