Nouvelle vie

La main dans le sac

Lundi Richard reprenait le travail, et je me retrouvais alors seule à la maison, hormis le midi puisqu'il rentrait pour manger à sa pause.
J'avais le droit de sortir l'après-midi, à condition d'être rentrée à 17h.

Je décidais donc de sortir pour aller acheter de quoi m'occuper pour les jours où j'aurais envie de rester avec la maison. Je décidais d'aller chercher du matériel de peinture, j'adorais ça et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas adonnée à cette passion, par manque d'inspiration. Je demandais à George de m'accompagner car je ne connaissais pas bien la ville et je n'aurais pas pu tout porter non plus, alors y aller en voiture était la meilleure solution.
J'avais peur qu'il remarque la couche épaisse que je portais mais il n'en eut pas l'air, ou alors il avait prit soin de ne rien laisser paraître.

Cela faisait déjà une semaine que j'étais arrivée à Bordeaux, mes recherches d'un nouveau travail ne donnaient rien et j'y mettais aussi moins de ferveur qu'à mon arrivée.
Richard était très gentil avec moi depuis que je respectais les règles qu'il m'imposait. J'avais toujours en tête mon fameux plan pour gagner sa confiance mais je devais être patiente car je ne pouvais pas le berner aussi facilement que je l'aurais cru.

Mardi je commençais à peindre l'une des toiles que j'avais acheté la veille. Je n'avais pas fait attention à l'heure et quand Richard rentrait du travail, j'étais encore dans le jardin, en train de peindre vêtue uniquement de ma couche pour ne pas salir de vêtements. Il me donna alors un vieux teeshirt à lui pour que je n'ai pas à rester nue les prochaines fois.

Mercredi il pleuvait, je ne pouvais donc pas peindre dans le jardin. Sous le coup de l'ennui je décidais d'aller voir si la porte du donjon était toujours fermée à clé.
Ça devait être mon jour de chance !
Richard avait dû oublier de la refermer la veille au soir après avoir congédier une énième gazelle. Il était 14h alors j'avais tout le loisir d'explorer cette pièce avant qu'il ne rentre du travail.
Je commençais par regarder les collections de jouets en tout genre, je n'aurais pas pu me servir de 80% d'entre eux, ayant un accès limité à cause de ma couche. Je rentrai dans la pièce du fond et touchai la croix sur laquelle j'avais été accrochée une semaine auparavant et me rappelais cette soirée. C'était la dernière fois que j'avais pu me rapprocher d'un quelconque orgasme, je n'avais pas eu le droit à mes jouets durant le weekend car je n'avais pas été « sage » durant la semaine.

Je frémissait à l'excitation que ce souvenir réveillait en moi et partait alors à la recherche de la magic wand que Richard avait utilisée sur moi.
Une fois trouvée je m'allongeait sur le lit aux draps satinés et l'allumait en la pressant tout contre ma couche humide. Les vibrations me faisaient gémir de plaisir et plus mon excitation augmentait, plus j'augmentais la puissance du jouet. Je réussi très vite à avoir un puissant orgasme, puis un second.

Je me relevais vite ensuite pour ranger le jouet et refaire le lit, il ne pourrait pas se douter de quoi que ce soit, je refermais la porte et retournais au rez de chaussée.
Une vague de stress me prit aux tripes quand je pensais que Richard verrait sûrement ma couche pleine de mouille le soir en me la changeant.
La seule solution qui me venait en tête me dégoûtait mais elle restait tout de même mieux que de risquer la fessée de ma vie.
Je me fis donc violence et poussait pour sortir un maximum de caca, une fois tout sorti, je m'appliquais à m'asseoir et faire des mouvements de va et viens afin de l'étaler de manière à ce qu'il recouvre toute les traces de ma culpabilité.

Quelques heures plus tard, Richard rentrait du travail, j'essayais de ne pas afficher un air coupable et faisait comme si de rien n'était.
J'échangeais avec lui des banalités sur nos journées respectives et restais sur le canapé pendant qu'il montait à son bureau.

Je commençais à avoir une boule au ventre quand il me fit m'asseoir sur son fauteuil de bureau. Il ouvrit alors un fichier sur son ordinateur et je n'eut même pas besoin qu'il lance la vidéo pour comprendre qu'il m'avait tendu un piège et que j'étais tombée dedans comme une bleue.