La bêtise

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Mercredi matin je fut réveillée bien avant Richard, ce qui me permis d'élaborer mon nouveau plan:
J'allais désormais jouer dans son jeu et être « sage » afin d'acquérir un peu de liberté et me sortir de cette situation au plus vite. J'allais gagner sa confiance pour mieux lui mettre à l'envers.
Ce plan me plaisait bien et je démarrais ma journée en attrapant mon rouge à lèvres vibrant, que cette fois-ci j'arrivais à insérer dans ma couche et à placer en bonne position. Je réussi à atteindre l'orgasme, mordant l'oreiller pour ne faire aucun bruit et gardant une oreille vigilante pour ne pas me faire surprendre.
Devoir rester dans ma mouille visqueuse ne me fit en aucun cas regretter ce que je venais de faire. Si c'était le prix à payer pour me soulager un temps soit peu et transgresser les règles impunément, je l'acceptais volontiers.

Après le petit déjeuner, je dû me faire violence pour faire un numéro deux dans ma couche, c'est là que je compris à quoi servaient la demi-heure de latence entre le repas et la douche. Je regrettais vite d'avoir fait mon affaire avant mes recherches internet puisque je dû m'asseoir devant mon ordinateur. La matière était plus consistante qu'hier mais toujours un peu liquide, l'odeur qui en émanait était elle aussi plus supportable. Ce qui ne m'empêcha pas d'avoir un haut le cœur mais cette fois-ci, je ne vomissait pas.
Richard était content que j'ai « retenu ma leçon » d'hier et appris de mes erreurs.

La journée se passa sans encombre, le matin je faisais le ménage, l'après-midi nous sortions visiter un musée et marcher dans la ville. Le soir Richard acceptait de me laisser dormir en couche et culotte plastique cadenassée, pour mon plus grand plaisir.

Une fois couchée et m'étant assurée que Richard était bien en bas, avec son invitée et ne risquait pas de me surprendre, je reprenais mon nouvel ami le rouge à lèvres. Alors que j'étais au bord de l'orgasme, la porte de la chambre s'ouvrît brutalement. Panique.

- Je me disais bien que tu avais une bonne raison de ne pas faire de vagues aujourd'hui, me dit-il l'air sévère.

Je restais tétanisée au fond de mon lit, il s'approcha et descendit les barreaux tout en me confisquant mon jouet.
Il m'enleva la culotte plastique et baissa ma couche d'un geste sec, il s'assit sur une chaise et me fit me pencher sur ses genoux, mes pointes de pieds touchaient à peine le sol. Je savais ce qui m'attendait et je savais aussi que cette fessée allait être autre chose que l'occasionnelle fessée en levrette.
Il commença à claquer mon fessier de sa main nue et le choc me fit sursauter, quand la douleur devint insupportable je tentais de protéger mes fesses avec mes mains, il les attrapa et me croisa les bras dans le dos en les maintenant de sa main libre.

- Crois moi, ça me fait aussi mal qu'à toi de devoir en arriver là, me dit-il alors que je sentais son erection gonfler contre mon ventre à travers son jean.

Les larmes dévalaient mes joues et rejoignaient la morve coulant de mon nez ainsi que la salive qu'il m'était impossible d'avaler dans une symphonie de fluides qui gouttaient au sol.

L'erection de Richard faisait réagir mon corps malgré moi et je sentais de la mouille couler entre mes cuisses. Quand la fessée prit fin, il passa sa main entre mes jambes pour constater mon excitation et ne pu retenir un grognement satisfait.

Il me redressa et me demanda de rester immobile. Il revint ensuite avec un pot de crème et en étala une généreuse couche sur mon derrière en feu avant de remonter ma couche. Quand je pensais ma sentence finie, il m'emmena avec lui au dernier étage et en ouvrit la porte.

La pièce était immense et ressemblait à l'image que je me faisais d'un donjon BDSM. Une multitude d'objets, des jouets sexuels aux instruments de torture, y était entreposé.
Au fond à gauche, un grand lit à baldaquins sans rideaux trônait, de l'autre côté se trouvait ce qui ressemblait à une table de massage ainsi qu'une petite poutre de gymnastique. Trois des quatre murs et le plafond étaient recouverts de miroir et Richard me dirigea au milieu du mur du fond, avec la lumière tamisée je mis un temps à distinguer la porte qui était elle aussi un miroir. Il me fit entrer dans la pièce et je découvrait alors que c'était des miroirs sans teint. Il m'attacha les mains les les pieds sur une grande croix en bois en forme de X et parti chercher autre chose, la croix se trouvait juste derrière le lit et offrait donc une vue imparable à tout ce qu'il pouvait s'y passer.
Richard revint avec dans les mains des sortes de sangles en cuir rose et une magic wand qu'il positionna sur ma couche de manière à ce qu'elle appuie sur mon intimité puis enfila les sangles qu'il sera bien. Il glissa ensuite sa main dans ma couche et écarta mes lèvres afin de dévoiler mon clitoris et être sûr qu'il serait aux premières loges lors de l'activation du jouet.

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