Nouvelle vie

Le weekend en Bretagne (1/3)

Richard aimait vraiment jouer avec les mots et je l'apprenais toujours à mes dépends, ma punition était finie pour la soirée mais pas pour le reste de la semaine. Chaque jour j'eus le droit à un plug tunnel, dont la taille augmentait à chaque change, et un peu plus de laxatif qu'habituellement. Le caca sortait quand il voulait, sans que je ne puisse rien y faire, de plus pour en rajouter à cette humiliation, tous les jours je dû sortir pour aller faire des courses d'appoint avec une liste préparée par ses soins.

J'ai tout de même eu de la chance car une seule fois mes intestins ont décidé de me trahir alors que j'étais dans le magasin. L'embarras était intense et je me suis dépêchée de rentrer à la maison le plus vite possible.

Quand arriva le samedi matin, je pensais que mon calvaire allait être fini mais visiblement, « jusqu'à la fin de la semaine » ça incluait aussi le weekend, alors une fois mon bain finit, encore un gros plug tunnel se retrouva à l'intérieur de moi.
Richard m'enfila un body à rayures multicolores, très années 90 ainsi qu'une robe salopette en jean bleue. Il m'informa aussi que nous partions en Bretagne pour le weekend, que nous y resterions jusqu'à mercredi car il avait du travail dans la région.

Ensuite nous préparions nos affaires, il m'avait fait une liste de choses à mettre dans ma valise et lui s'occupait de choisir mes vêtements.
Une fois tout prêt, Richard chargeait le coffre de l'Audi et nous étions fin prêts à prendre la route. Il était 10h et nous arriverions à Brest vers 17h30 en comptant les pauses.
La première pause était vers 13h, nous nous arrêtions sur une aire d'autoroute pour manger. Mes intestins ne m'avaient pas encore trahis, c'était déjà ça de gagné. Nous mangions tranquillement et à la fin du repas, Richard me sorti une petite bouteille d'eau et mélangea le laxatif habituel dedans, si il avait pu l'oublier ça m'aurait arrangé !
Une fois tout terminé, je partais jeter à la poubelle les déchets et bien évidemment je fis tomber des papiers à côté. En me penchant pour les ramasser j'entendis quelqu'un dire à une autre personne «Regardes ! Elle a une couche sous sa robe » puis des rires.
Je jetais vite les papiers et partais en direction de la voiture, sans oser me retourner et en tirant sur ma robe, cramoisie. J'en parlais à Richard en entrant dans la voiture, les larmes aux yeux. Il me rassura en me prenant dans ses bras, me disant que c'était des abrutis et que j'étais encore plus belle avec ma couche que sans. Bizarrement son compliment me fit un bien fou et me rassura un temps soit peu.

La digestion et la route me berçaient et je ne mis pas longtemps à m'endormir, je me réveillais quand la voiture s'arrêtait.

- On est déjà arrivé ? Demandais-je, dans le coltard.

- Non, ça ne fait qu'une heure que nous avons repris la route, me répondit-il.

- Pourquoi on s'arrête ? Tu t'endors ? Lui demandais-je.

- Pas du tout, on s'arrête pour changer ta couche parce qu'elle m'asphyxie et j'aimerais être encore en vie à la fin de la journée.

Je commençais à rougir de honte tandis que je prenais conscience de l'odeur qui embaumait la voiture. Comment ça ne m'avait pas réveillée ?

Nous sortions de la voiture et Richard attrapa dans le coffre un sac qu'il avait du préparer spécialement pour ce cas de figure.
L'aire de repos était une de celle qui n'ont rien à par des vieilles toilettes qui sentent au moins aussi mauvais que ma couche à ce moment là, du coup il fallait me changer vite car j'allais être exposée à la vue de tous et même si il n'y avait personne et que nous avions trouvé un endroit un peu caché au milieu des arbres, je n'étais vraiment pas rassurée.

Je n'avais jamais vu Richard aller si vite pour changer ma couche et pourtant il a du nettoyer le plug correctement avant de me le remettre. Tout en s'excusant de ne pas avoir pensé à en prendre un de rechange. Il aurait pu ne rien me mettre du tout, je ne m'en serais pas plainte !