- AU, Louis réveille toi là !
Je me fais réveiller d'une manière plutôt brutale, si je puis me permettre, assez brutale que je me suis réveillé en sursaut et été à un millimètre de me retrouver à faire un face to face avec le sol. Je ne suis pas de mauvaise humeur le matin de base, mais les réveille comme ça, c'est non. La seule personne qui sait pertinemment que je déteste qu'on me réveille comme ça, ne peut être autre que mon agent, plus communément appelé Édouard George. Vraiment cet homme des fois, je l'aime et des fois, comme ce matin, je déteste lui et tout son arbre généalogique.
- Laisse-moi.
Je lui balance dans la figure mon oreiller et le temps d'une seconde, je pense qu'il est parti, mais malheureusement, j'ai été trop bête de croire en lui. Un seau d'eau bien frais vient faire ma rencontre et il ne m'en faut pas plus pour me réveiller.
- T'as 10 minutes pour prendre tes affaires et te casser de ma chambre illico.
- Alors déjà nan, et ensuite ça faisait 20 minutes que je frappais non-stop à ta porte. J'ai bien fini par croire que l'encadrement allait se fracasser.
- Et pourquoi t'as pas eu l'intelligence de m'appeler ?
- Bah, peut-être que je l'ai fait, mais que t'ont téléphone n'as plus de batterie ?! Intuition de malade.
Je vais pour allumer mon téléphone et là, il ne s'allume pas. Bon, j'ai peut-être omis de charger mon cellulaire quand je suis revenu hier. J'étais tellement épuisé que j'ai dû oublier en arrivant.
- Bon bref, habille toi et je t'attends dans le hall pour aller sur le circuit.
- J'arrive.
Je me lève de mon lit, avec une délicatesse digne d'un cachalot, et vais me diriger vers la salle de bains. Une bonne douche dès le matin, sans compter sur le seau d'eau de mon cher ami et agent Édouard, fait toujours plaisir. La douche finie, je mets une serviette autour de ma taille et vais choisir mes vêtements. Étant donné que c'est le jour de course, il faut que j'aie une tenue qui puisse être assez remarquable, c'est pour ça que j'opte pour jean et t-shirt noir, très basic, mais ça fait quand même l'affaire. J'enfile ma casquette à l'effigie de mon écurie et puis c'est parti. En sortant de ma chambre, je vérifie bien d'avoir pris tout ce qu'il fallait, chargeur de téléphone, un coup de parfum dans la figure et je pense que c'est parti.Je rejoins mon agent dans le hall et on se dirige vers le circuit. Sur le chemin pour y aller, je me perds dans mes pensées.
Je sais qu'hier, j'ai déçu tout le monde en me plaçant seulement huitième et moi le premier. Je m'attendais pas à ce résultat pour être tout à fait honnête, après une saison 2025 comme j'ai pu le faire, bien sûr que je m'attendais à mieux. En même temps, je relativise parce que c'est seulement une qualification, mais à choisir entre partir pour la huitième ou deuxième, le choix est vite présent. En plus de ça, le gars qui part en pôle position est l'homme que j'ai battu l'année précédente et par la même occasion mon premier concurrent sur la piste, donc ça rajoute ce sentiment de compétition.
Zacharya O'Neil est l'homme que je déteste le plus sur la grille des pilotes, et même en général. On a toujours eu cette atmosphère sous tension depuis le plus jeune âge et honnêtement, je ne pensais pas le revoir de sitôt au top de sa forme après l'année qu'il venait de faire. Le voir en plus de ça me narguer et me provoquer comme il l'a fait hier après les qualif, forcément tu veux lui enlever ce sourire de vainqueur de sa face.
Je sors de mes pensées une fois arrivées au circuit, et me fais directement accoster par des fans de tous les côtés. J'adore voir mes fans, prendre des photos, signer des autographes et voir des affiches avec des mêmes dessus ça me fait rire, surtout quand certains mêmes dénigre mon pire ennemi. Sauf que là en ce moment même, après le réveil que je viens d'avoir, vraiment, je ne peux pas. Je leur offre quand même mon sourire d'hypocrite et finis enfin par sortir de cette hamas de fan et/ou de groupies.
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Premier virage
Любовные романыDans un milieu où les seuls mots communs sont "pole position", "Grand Prix", et "monoplace", on retrouve deux pilotes aux personnalités très ressemblantes sur piste, mais autres hors de celle-ci. Entre haine et amour, il n'y a qu'un pas n'est-ce pas...