Le Grand Prix de Monaco, le Grand Prix le plus historique et le plus décisif. Sur ce circuit, on doit tout donner en qualification. Il est situé en plein milieu de la ville, ce qui fait qu'il est très étroit. Les dépassements sont limités, voire, impossible, on se doit donc de faire une qualification qui peut nous permettre la victoire. C'est sur ce genre de Grand Prix où le résultat de la course est déjà donné d'avance.
Pour être honnête avec vous, moi, je n'aime pas trop ce genre de course. Ok, le circuit est historique et tout ce qui va avec, mais en termes de stratégie, c'est assez peut développer comparé aux autres. De mon point de vue, la course peut être soit folle sois très ennuyante.
Mais pour l'instant, les qualifications ne sont pas encore arrivées. Actuellement, dans ma chambre d'hôtel à la recherche de mon chargeur. Hier soir, avant de dormir, j'ai mis à charger mon téléphone sur la table de chevet, ce matin, je me réveille, je remarque qu'il n'est plus branché. Je vous jure, je suis complètement à l'ouest. J'ai cherché partout dans ma chambre, pour au final le trouver dans ma valise. Je m'auto épuise des fois dans ma vie, c'est pathétique.
Maintenant, que je suis prêt, je vais cette fois prendre ma douche. Toute une expérience ce matin, je ne veux pas savoir comment va être le reste de la journée. Si tout capote déjà, alors qu'il est seulement 7 h, je m'attends au pire. Douche faite, je sors en serviette de la salle de bain, je récupère des vêtements au hasard. J'enfile tout ça et remarque un t-shirt qui n'est pas le mien. J'avais oublié que je l'avais celui-là.
Vous êtes sans savoir que le week-end dernier, plus précisément, le soir de la course, j'ai dû m'occuper d'un certain Zacharya O'Neil, qui a décidé, a, je ne sais quel moment, de se bourrer la gueule. ALORS que cette même personne ne tient aucunement l'alcool. Je sais que j'aurais pu le laisser faire le mariole avec la fille avec qui il dansait, mais ça m'a tellement énervé que j'ai dû dire à sa copine, qu'elle et la fille, qui dansait avec Zach, devaient aller dans les toilettes, car une de leurs potes si était enfermé. Je sais, je suis un génie, ne vous abstenez pas de le dire, ça ira.
Bref, continuons, je voulais après ça, le laisser en plan dans sa galère, mais quand j'ai remarqué qu'il allait faire un face-à-face avec le sol, je n'ai pas résisté plus longtemps à l'aider. Ensuite, vous connaissez la suite, je l'ai amené dans un taxi direction l'hôtel. Une fois arrivé sur place, il m'a raconté des bêtises. Une fois sur deux, je ne comprenais pas ce qu'il me disait. Le souci, c'est que je trouvais ça mignon, le voir le complètement à vulnérable, ça lui ajoutait un côté mignon que j'aime bien. Quand je lui ai demandé sa chambre, il a sorti, sans même réfléchir, mon numéro de chambre, comment vous dire que la surprise était présente sur mon visage. Comment ça, il connaît mon numéro de chambre ? Ok cette personne me fait peur. Le pire, c'est que le con était fier de sa connerie, j'avais tellement envie de rire moi aussi, mais on était censé être en froid nous deux. Donc, je lui ai juste fait fermer sa bouche avec ma main, son rire allait finir par être contagieux, c'est la seule solution possible que j'ai trouvée.
D'un coup, sans crier gare, il est parti en "courant" vers l'ascenseur, je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il se passait avant de le voir appuyer sur les boutons de celui-ci. Je m'attendais à ce qu'il mette son étage, mais en fait, j'ai vu que c'était le mien. Je l'ai suivie, bien évidemment, on était devant ma chambre. Encore plus étrange, il n'arrivait pas à actionner sa carte, truc de dingue. Bon bien évidemment, j'ai mis MA carte et il n'a pas tardé à entrer à l'intérieur de MA chambre. Il a fait comme s'il était chez lui, il m'a encore sorti des bêtises. Je ne lui en ai pas tenu compte, avant de comprendre que ça devait sans doute être sincère. J'étais content d'avoir pu entendre cette version à lui, et il faut être honnête, j'étais heureux d'apprendre que je le hantais autant que lui me hante. Au moins, je ne suis pas le seul dans ce bourbier.
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Premier virage
RomantizmDans un milieu où les seuls mots communs sont "pole position", "Grand Prix", et "monoplace", on retrouve deux pilotes aux personnalités très ressemblantes sur piste, mais autres hors de celle-ci. Entre haine et amour, il n'y a qu'un pas n'est-ce pas...