⋆« 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒖𝒏 𝒎𝒆𝒄 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕, 𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 »⋆ 𝑵.🌿
Cette ff sera sur Nagi Seishiro mais ça ne se passera pas dans le blue lock
voilà kiss kiss 💋
J'ai des chapitres en réserve et cette f...
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Victoria 🎀
Je me réveille au milieu de la nuit, le sommeil troublé par des pensées confuses. La nouvelle du malaise de papa est encore fraîche dans mon esprit, et une angoisse sourde monte en moi. Maman a dit que ce n'était rien de grave, mais je n'arrive pas à me rassurer complètement. Quelque chose dans la manière dont elle l'a annoncé, cette hésitation dans sa voix, me donne l'impression qu'elle nous cache l'ampleur réelle de la situation. Et Sae... Sae est parti sans rien dire, encore une fois.
Je tourne dans mon lit, le corps tendu, incapable de me rendormir. La maison est silencieuse, presque trop, à l'exception du tic-tac régulier de l'horloge dans le couloir. Je repense à la dispute entre Rin et Sae, à toutes ces non-dits qui s'accumulent entre nous. Plus j'y réfléchis, plus je réalise qu'il est impossible de continuer ainsi. Nous sommes une famille, et pourtant, nous sommes plus divisés que jamais.
Un bruit discret, à peine perceptible, me sort de mes pensées. Je tends l'oreille, tentant de comprendre d'où cela vient. C'est comme un grattement, quelque chose ou quelqu'un qui frotte contre une surface rugueuse. Intriguée, je me redresse dans mon lit, les yeux fixés sur la porte. Le bruit semble venir de dehors, juste sous la fenêtre de ma chambre.
Je me lève doucement et me dirige vers la fenêtre, écartant légèrement les rideaux pour jeter un coup d'œil dehors. Il fait sombre, mais sous le léger halo d'un réverbère, j'aperçois une silhouette, petite et frêle, juste au bord du trottoir. Je plisse les yeux, cherchant à mieux voir. C'est un chat, un petit chat noir et blanc, assis près de la porte d'entrée, grattant avec ses pattes contre le bas de la porte.
Un instant, je me demande si je devrais simplement retourner me coucher, mais quelque chose dans la manière dont ce chat semble insistant me pousse à agir. Je me faufile hors de ma chambre, dévalant les escaliers en silence. La fraîcheur de la nuit me frappe alors que j'ouvre doucement la porte d'entrée. Le chat me regarde avec des yeux grands et brillants, puis miaule faiblement, comme s'il m'appelait.
Je m'accroupis et tends la main. Il hésite un instant, puis s'approche prudemment, frottant sa tête contre ma paume. Son pelage est sale, emmêlé par endroits, et je peux sentir à travers sa maigreur qu'il n'a pas mangé depuis un moment. Il me regarde, miaulant de nouveau, et je sens mon cœur se serrer. Je ne peux pas le laisser là, tout seul dans la rue.
— Viens, murmuré-je doucement, ouvrant la porte un peu plus grand pour qu'il entre.
Le chat hésite encore un peu, mais finit par se faufiler à l'intérieur, jetant des coups d'œil nerveux autour de lui. Une fois à l'abri, il semble se détendre légèrement, s'étirant avec précaution sur le tapis de l'entrée. Je referme doucement la porte derrière nous, veillant à ne pas faire de bruit pour ne réveiller personne.
