⋆« 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒖𝒏 𝒎𝒆𝒄 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕, 𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 »⋆ 𝑵.🌿
Cette ff sera sur Nagi Seishiro mais ça ne se passera pas dans le blue lock
voilà kiss kiss 💋
J'ai des chapitres en réserve et cette f...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Victoria 🎀🎀
Je suis rentrée à la maison plus tôt que prévu aujourd'hui, espérant profiter d'un moment de calme avant que mes parents ne commencent à se disputer. C'est un cycle qui semble ne jamais finir, une routine toxique que j'ai apprise à naviguer en silence. Alors que je franchis le seuil de la porte, un silence pesant m'accueille. Pas de cris, pas de disputes pour une fois. Une trêve fragile, mais précieuse.
Je dépose mon sac dans le couloir et me dirige vers ma chambre, cherchant un refuge dans l'intimité de mon espace personnel. Mes pensées dérivent vers Nagi, notre conversation du jour précédent et la manière dont il semble capable de se détacher de tout, de flotter au-dessus des problèmes. Une partie de moi envie cette capacité, mais une autre sait que ce n'est pas vraiment ce que je veux. Je veux sentir, vivre intensément, même si cela signifie parfois faire face à des conflits.
De toute façon je le déteste se connard.
Alors que je m'assois sur mon lit, un bruit venant du salon attire mon attention. Ma mère parle au téléphone, sa voix basse mais chargée d'émotion. Curieuse, je me lève et me dirige discrètement vers le couloir pour écouter. Je n'ai jamais aimé espionner, mais ces conversations sont souvent des indicateurs de la prochaine tempête.
- Non, ce n'est pas ce que j'ai dit, je suis fatiguée de tout ça, dit-elle, sa voix tremblante. Tu sais combien c'est difficile ici, tout tombe sur moi. J'ai l'impression de gérer tout toute seule.
Je fronce les sourcils, sentant une colère sourdre en moi. Ce n'est pas juste. Elle n'est pas la seule à tout porter. Je prends sur moi plus de choses qu'elle ne le pense, mais elle est trop occupée à se plaindre pour le voir.
Putain je la déteste tellement.
Je me tourne pour retourner dans ma chambre, mais la porte d'entrée s'ouvre brusquement, interrompant mon mouvement.
Mon père entre, le visage fermé. Il pose sa mallette avec un bruit sourd et se dirige directement vers le salon. Je le suis du regard, sentant la tension monter.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? demande-t-il, sa voix déjà dure.
Ma mère lève les yeux, le défiant du regard.
- Oh, tu es là. C'est bien, on va enfin pouvoir parler de ce qui ne va pas.
Je sens une boule se former dans mon estomac. C'est toujours comme ça que ça commence, une étincelle qui enflamme tout. Je fais un pas en arrière, espérant me faire oublier, mais ma mère m'aperçoit.
- Victoria, viens ici, dit-elle, son ton autoritaire. Tu fais partie de cette famille, tu devrais entendre ça.
J'aimerai lui dire d'aller se faire foutre elle et sa famille qu'elle pense si parfaite, mais comme à chaque fois je m'abstiens et je ferme ma bouche pour ne pas me faire crier dessus.
