Mon cerveau

Chagrin

Aaah... premier chagrin. Ça partait si bien pourtant.
Pourquoi a-t-il fallu que de ta langue de vipère
Tu m'arroses d'un doux venin d'antan ?

Que n'ai-je fait pour te rendre fier,
As-tu conscience de l'effort et du temps
Que j'ai déployé pour tes beaux yeux terre ?

L'enthousiasme s'est dissipé et je m'entends
Enfin dire à moi-même « tu as trop brassé d'air,
Il est temps de dormir un instant. »

Prière de ne pas prendre ce texte avec colère,
« Il n'est que le fantôme d'un moment,
Le mirage d'un enfant et le début de la misère. »

Pourtant je veux lui offrir le printemps
Quand le mystère recouvre la sphère
Même si j'y laisse mes ailes et mon sang,

Nos dos blessés s'uniront dans la poussière
Et nous nous retrouverons chez Satan.
Te souviens-tu de nos galères chez ma mère ?

« Ce n'est qu'un con, il ignore ce qui est important. »
Non il hait juste le changement et son imaginaire ;
Ce n'est qu'un enfant perdu dans le vaste océan.