Faire silence, cligner des yeux, faire silence
Ici personne ne parle, personne ne bouge
Ici tout le monde se tait et attend
Mais attend quoi ? Que tout se peigne en rouge ?
Bienvenue dans ce monde de violence
Moderne et gouverné par des courges
Qui se croient de pouvoir et de prestance.
L'apocalypse cours malgré les feux-rouges
Et toque à nos portes sans substance
Qu'adviendra-t-il de nous, pauvres mortels ?
Rien, si nous passons sous les vifs radars.
Ce cadre idyllique à grande d'échelle
Où convergent dictateurs et connards
Nous enterre à coup de lourdes pelles
Dans ces cimetières de clochards.
Nous dormirons sous l'étoile belle
Du soir, entre carpeaux et cafards
Et vous incarnerez un grand modèle
À qui tout le monde doit clamer « Ô César ! »
Mais personne ne vous respecte malgré vos décibels
De ta voix aiguë tu hurles au cauchemar
Parce qu'un élève à bougé un grain de sel.
Pour qui te prends-tu, un tzar ?
Regardes-toi dans un miroir sans dentelle
Que vois-tu ? Un lézard.
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Mon cerveau
ŞiirDans mon cerveau, c'est le bordel. En espérant que ça vous sauve la vie tout comme ça a sauvé la mienne. Recueil de textes plus ou moins joyeux.