Conquête du désir - [bardattal]

10 - Dans la tourmente

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Bonne lecture 🫶🏻

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Quelques jours plus tard, Gabriel était assis à son bureau, les doigts tapotant nerveusement sur son clavier. Il était sur le point de boucler un article important, l'un des plus complexes de sa carrière. Il avait déjà rassemblé la majorité des informations nécessaires, mais il lui manquait encore quelques entretiens cruciaux avec des personnalités politiques influentes. Le genre de figures publiques qui n'aiment pas être exposées et encore moins en compagnie de journalistes curieux.

Il soupira en jetant un coup d'œil à son calendrier. Organiser ces entretiens relevait d'un véritable casse-tête. Ces personnes, haut placées et extrêmement prudentes, étaient très sensibles à la confidentialité. Il devait trouver des lieux discrets, à l'abri des regards indiscrets et des rumeurs. Chaque mot échangé avec elles pourrait avoir des conséquences politiques, ce qui augmentait sa nervosité.

Le stress le gagnait, même s'il savait qu'il devait garder la tête froide. Il ne pouvait pas se permettre de faire une erreur à ce stade. Son téléphone vibra sur son bureau, l'arrachant à ses pensées. Il le prit d'un geste automatique, espérant que ce soit l'un des assistants des politiques à qui il avait envoyé des demandes d'entretien.

Un message s'afficha :

D.F. : Bonjour M. Attal, j'ai transmis votre demande à M. Duvernay. Il pourrait être disponible jeudi prochain pour une rencontre. Merci de proposer un lieu confidentiel. Cordialement.

Gabriel poussa un soupir de soulagement. Gaspard Duvernay était l'une des figures politiques les plus difficiles à joindre, mais également l'une des plus importantes pour son article. Cependant, le soulagement fut de courte durée. Maintenant, il fallait trouver l'endroit parfait. Ni trop public, ni trop isolé, un lieu où ils pourraient parler librement sans risquer d'être vus ou entendus.

Il se leva de sa chaise et se mit à marcher nerveusement dans l'open space de son journal, réfléchissant aux options. Il connaissait quelques cafés discrets, des hôtels avec des salles de réunion privées, mais il savait que même cela pouvait paraître trop risqué.

Il finit par s'arrêter devant la fenêtre, observant les lumières de la ville en contrebas. L'angoisse ne le quittait pas. S'il réussissait à organiser ces entretiens correctement, cela pourrait propulser son article au sommet. Mais s'il échouait, la moindre fuite ou erreur pourrait mettre en péril non seulement son projet, mais aussi sa crédibilité.

Il attrapa son téléphone une nouvelle fois et envoya un message à Stéphane, cherchant un peu de réconfort auprès de son meilleur ami :

Gab : Hey Steph, j'ai besoin de ton avis. J'organise des entretiens super tendus avec des politiques et je stresse. Si t'as des idées pour des lieux discrets, je suis preneur