Conquête du désir - [bardattal]

29 - Des mots qui résonnent

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Bonjour !

Beaucoup d'émotions différentes dans ce chapitre, je vous préviens. Je pense que j'ai écrit l'une de mes scènes préférées dans ce chapitre et j'espère qu'elle vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire.

Le chapitre est assez long (15k mots), mais je n'arrivais pas à me résoudre à le couper, déjà que je me suis forcée à enlever des passages. Régalez-vous !

Bonne lecture à tous 🫶🏻

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Le matin se leva doucement, les premières lueurs de l'aube filtrant à travers les rideaux, dessinant des ombres légères et apaisantes sur le canapé. Gabriel se réveilla en premier, ses yeux s'ouvrant lentement, émergeant doucement d'un rêve agréable où la quiétude semblait éternelle. Il sentit la chaleur de Jordan contre lui, son bras toujours fermement enroulé autour de lui, comme si, même dans le sommeil, il ne voulait pas le laisser partir.

Il tourna la tête, jetant un regard furtif vers l'horloge du salon. Il était encore tôt, les aiguilles indiquaient juste avant sept heures. C'était le week-end, un matin sans obligations, sans l'agitation du quotidien. Il pouvait rester là, dans cette bulle de tranquillité, aussi longtemps qu'il le souhaitait.

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, encore un peu engourdi par la douceur de la nuit, mais profondément apaisé. Il se tourna lentement vers Jordan dont le visage était détendu, marqué par les traces de fatigue qui commençaient à s'effacer. Il dormait profondément, son souffle régulier et calme, les traits doux, figés dans l'immobilité du matin. Gabriel n'avait pas l'intention de le réveiller. Il savourait chaque seconde de ce moment de calme, de cette bulle de tranquillité créée par la proximité de l'autre.

Il l'observait avec une tendresse infinie, un sourire discret effleurant ses lèvres. La sérénité qui émanait de Jordan et la paix de son sommeil, apportaient à Gabriel une douceur qu'il n'avait pas ressentie depuis longtemps. Il se sentait comme apaisé, à l'abri de tout ce qui avait pu le troubler ces derniers jours. Le stress du travail, les doutes qui l'avaient hanté, tout semblait se dissiper dans cette petite bulle d'intimité. Tout n'avait plus d'importance que ce moment-là, cet instant suspendu, et l'homme qu'il aimait endormi à ses côtés.

Gabriel remarqua que Jordan s'était délesté de son pull et de son t-shirt pendant la nuit, laissant sa peau chaude, hâlée par son récent voyage, exposée à la lumière douce du matin. Sans y réfléchir, il caressa doucement cette peau du bout des doigts, suivant la ligne de son bras, de son cou jusqu'à sa clavicule.

C'était un geste léger, presque irréel, comme s'il cherchait à s'assurer que ce moment n'était pas un rêve. Qu'il était là, dans les bras de cet homme qui, malgré tout ce qu'il avait pu traverser, était toujours là à ses côtés.