Les immortels ne craignent ni le temps ni la mort.
Mais la trahison,
elle,
reste gravée,
même dans les cœurs qui ont cessé de battre depuis longtemps.
On m'appelait Tsunami Otsutsuki.
J'ai vu des siècles défiler sous mes yeux, des empires se b...
"Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, et je suis censée être heureuse ?" Quelle blague !
Je me frottai les yeux, mais je ne pus pas ignorer cette horrible réalité :
encore une année de plus dans ce coin de merde.
Trois ans de cette vie de poupée, à subir des robes en tulle et des compliments hypocrites sur ma soi-disant "mignonnerie".
Je n’étais pas un putain de petit ange, j’étais une tempête en devenir !
Les adultes étaient là, tous sourires et joie de vivre, me chantant des "Joyeux Anniversaire".
Je me contentai de les regarder avec un air de dégoût.
"Merci pour cette belle journée, les losers. Si vous voulez vraiment me faire plaisir, lâchez-moi dans le monde réel, où je peux détruire des choses."
Je soupirai, la haine bouillonnant en moi.
Trois ans,
et tous les petits gamins autour de moi se contentaient de jouer avec des jouets en plastique, comme si la vie était un grand terrain de jeu.
Pff, des bébés.
Je voulais un katana, une armure, et la liberté de foutre le camp loin de cet endroit.
La fête continuait, remplie de gâteaux moisis, de bougies qui fument, et de ce foutu chant qui sonnait comme un concert de grenouilles.
"Félicitations, Tsunami ! Tu es un grand fille maintenant !"
Quelle blague !
Je ne voulais pas être "grande". Je voulais juste être libre, sans ces bêtises autour de moi.
La seule chose qui me rendait un peu heureuse, c'était de savoir que je pouvais, en théorie, faire exploser tout ce qui m'entoure avec un jutsu.
Mais pour l’instant, je devais me contenter d'un maudit gâteau d’anniversaire.
Et la cerise sur le gâteau ? Un des bénévoles s’approcha, un sourire niais sur le visage, et me tendit un cadeau.
"Tiens, ma petite. C’est pour toi !"
Je pris le paquet, le lançai au sol avec toute la force d’un futur ninja en colère, et lui dis d'un ton sarcastique :
"Oh zuper, un cadeau ! Z'espère que z'est une carte pour sortir de zet endroit de malheur."
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Les adultes gaspillèrent leur énergie à feindre l’indignation, mais je pouvais voir le regard amusé de Shisui et d’Itachi au fond de la pièce.
