formation express pour perturber un clan

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Me voici donc, une année entière chez les Nara, le clan des paresseux cérébraux.

Un petit havre de paix, qu'ils disent.

Demi-liberté, surtout.

Le masque de pauvre victime tragique ?
Jeté.

Il faut croire que Shikaku avait flairé la supercherie dès le début.

Ah, voir ce vieux bonhomme rire de mes sarcasmes et de mes "piques" mordantes,
c'est presque divertissant,
je l'avoue.

Au moins lui,
il a compris que je n'étais pas exactement le modèle de l'enfant brisé.

Et puis il y a Shikamaru.
Mon complice.

Ce petit génie paresseux et moi, on s'entend comme larrons en foire.

Entre deux commentaires blasés,
il sait bien que quand j'ai une idée en tête,
elle va forcément embêter quelqu'un.

Ah, les regards complices qu'on s'échange avant de faire une bêtise !

Un duo redoutable, je vous dis.

Quant aux autres,
Shisui et Itachi,
mes chers chaperons,
ils brillent par leur absence.

Leurs "missions"
(traduisez : désertion organisée)
leur donnent une excuse parfaite pour disparaître des radars.

Itachi, le mystérieux avec ses phrases énigmatiques et ses regards calculés.
Très classe, très calculé... et un brin ennuyeux, si vous voulez mon avis.

Shisui, lui, c'est tout le contraire : la discrétion et la douceur d'un éléphant dans une boutique de porcelaine.
"Petit génie, toujours à vouloir détruire le village?" me dit-il sans subtilité, avec son clin d'œil trop évident.

Adorable, n'est-ce pas ?

Un soir, après une journée à esquiver les corvées, Shikaku me regarde d'un air faussement impressionné.

"Tsunami, tu es comme un renard. On dirait que tu es faite pour être une Nara."

Pauvre homme.

Si seulement il savait à quel point j'ai de l'avance.

"Peut-être que vous avez adopté une perle rare, vieil ananas," que je lui balance avec un sourire moqueur.

Ce qui a bien fait rire Shikamaru, d'ailleurs.

Puis vient le fameux "cadeau de bienvenue."

Un matin enneigé, Shikamaru, l'air de rien, me demande un bonhomme de neige, comme s'il espérait de la magie.

Je hausse un sourcil, mais finalement... pourquoi pas.

En deux secondes, je transforme la chambre en royaume de glace.

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