Tsunami et le Jeu des Apparences

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Tsunami venait de démontrer l'une des plus grandes prouesses de son jeune âge, faisant flotter un océan au-dessus de sa tête comme si elle jouait avec un ballon.

Elle s'attendait à ce que les professeurs, éblouis par son talent, lui offrent un accès instantané à des techniques de ninja avancées, ou du moins, qu'ils lui accordent un respect que peu d'enfants de son âge recevraient.

Mais, à sa grande surprise, la réaction fut tout autre.

Le professeur, visiblement pris de court, décida de convoquer une réunion d'urgence avec les autres instructeurs.

Dans la salle des professeurs, le murmure s'éleva rapidement, mêlant admiration et inquiétude.

"Il faut l'arrêter, déclara l'un d'eux, en frottant son front.
Si elle continue ainsi, elle sera jonin avant même d'avoir six ans !"

"Ce n'est pas juste !"
s'insurgea une autre voix.
"On ne peut pas laisser un enfant de cinq ans passer devant tout le monde.
Cela créerait un précédent catastrophique !"

Tsunami, qui écoutait discrètement derrière la porte, ressentit un mélange d'incrédulité et de frustration.

Elle venait de montrer au monde entier qu'elle était bien plus qu'un enfant ordinaire, et voilà qu'on voulait la freiner pour
« éviter les problèmes ».

"Écoutez, je comprends que son potentiel soit exceptionnel, mais il faut aussi se rendre compte qu'elle est encore une enfant",
reprit un professeur d'un ton fatigué.
"La précipiter serait irresponsable."

"Donc, qu'est-ce qu'on fait ?"
suggéra un autre, le visage pâle.
"On la garde ici et on attend qu'elle ait l'âge requis ?"

C'est exactement ce qui se passa.

Tsunami, qui pensait que sa démonstration serait le ticket d'entrée vers une carrière de ninja, se retrouva plongée dans une réalité bien plus décevante.

Elle avait atteint son sommet, et il lui avait été dit, d'une manière aussi douce que possible,
qu'elle serait « trop avancée » pour l'académie.

Le lendemain, elle se retrouva dans la même salle de classe, entourée des même enfants de 6 ans, tous visiblement moins talentueux et moins motivés qu'elle.

Pendant que les autres apprenaient à faire flotter leurs petites billes d'eau, elle se sentait comme une vedette coincée dans un film à petit budget.

Elle dut se retenir de ne pas s'endormir en écoutant les leçons répétitives sur l'histoire du village ou sur les bases du chakra.

Les professeurs, tout en la maintenant dans le rang, l'observaient d'un regard méfiant.

Même si elle avait la capacité de manipuler des océans, on préférait la voir passer des heures à colorier des dessins de ninjas souriants ou à apprendre des comptines sur les forces de la nature.

Cela ne pouvait pas être réel, se disait-elle.
Elle était une Otsutsuki, après tout, pas un simple petit enfant à habiller pour aller à la maternelle !

La désillusion fut une grande claque à sa fierté et à son ambition.

"Je n'arrive pas à croire qu'on soit bloqués ici,"
marmonna-t-elle à un camarade qui peinait avec une simple goutte d'eau.

"Au moins, c'est mieux que de faire les devoirs à la maison,"
répondit-il d'un air confus, ignorant totalement la rage qui bouillonnait en elle.

Tsunami Otsutsuki Où les histoires vivent. Découvrez maintenant