À chaque lever de soleil je me rappelle que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus du jour de ma mort.
Les symptômes de Naron ne font que s'accentuer de plus en plus. Cela fait bien longtemps que mes médicaments ne font plus le moindre effet, les prendre ne sert plus à rien, mais je continue de le faire par habitude, ou peut-être par déni de la réalité.
Personne ne le sait, personne ne doit savoir. Je préfère faire semblant que tout va bien, même si les douleurs deviennent de plus en plus dur à cacher, mais c'est pour le bien des autres. Je ne veux pas qu'il s'inquiète. Ou peut-être que c'est par égoïsme, car je ne veux pas de leur regards de pitié.