CHAPITRE 61

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FATIMA ZAHRA RACHID

Ça fait deux jours que je suis loin de mon mari, loin de ma famille, loin de ma maison, je me suis dis que ça sert à rien de paniquer, je dois garder la tête haute, j'ai pas le choix, soit ça, soit je succombe à la dépression et maintenant je nai pas besoin de ça.

Hier matin on pris un vole pour je ne sais où, je le sais parce qu'on m'a mis dans une chaise roulante, je devais faire semblant d'être gravement malade, ils m'ont bander les yeux avec un bandage, et deux hommes m'ont fais monter dans l'avion et m'ont aider à m'asseoir sur la chaise et ont ensuite boucler ma ceinture.

Je ne sais pas où on m'amène mais je sais quils me font quitter le pays, je prie intérieurement que Dieu me protège de tous et qu'il préserve ma famille.
Nous arrivons le deuxième jour dans l'aéroport et j'attends des gens parler arabe, j'en déduis que c'est un pays arabe qu'on a atterri.
Ensuite nous avons monter dans un bus toujours les yeux bander mais sans le fauteuil, j'ai du marcher pour monter.
L'homme qui a toujours était avec moi ma interdit de parler ou de crier sinon il allait me tuer sans remord.
Après ce qui m'a semblé être une éternité, on descend et on monte, dans un ascenseur, jusqu'à arrivé au je ne sais quel iem étage.
L'homme rentre en faisant le salam et moi je l'ai suivi.
Je l'entend dire à une dame que je suis là fille en question, que je serais leur femme de ménage, je serais loger et nourri.

La dame lui a remercié et lui a dit d'attendre qu'elle le paie, parce que le patron lui a laissé un enveloppe, ensuite l'homme m'a dit:

Inconnu : écoute ma belle, comme je te l'ai dis depuis je n'ai rien contre toi, c'est ma boss qui veut pas te voir, elle m'a payé pour que je te tue et te fasse disparaître, ou même te vendre pourvu que tu vis jamais dans le territoire comorien.
Donc je t'ai amener en Arabie saoudite, parce que j'ai un ami qui connaît le patron de la maison qui voulait une femme de ménage , maintenant je t'ai vendu à lui, c'est à lui de décider ce qu'il voudra faire de toi, moi je m'en vais, et tu ferra mieux de pas poser problème parce que si tu le fait chier ou tu tente de retourner au pays ça sera ta fin.

Moi: 😭😭😭😭😭 qui me veut du mal, que ce que j'ai pu faire pour que ta boss me veut pas au pays ?

Inconnu : honnêtement je ne sais pas et c'est pas mes ognons, j'ai préféré t'envoyer ici que de te tuer, je ne suis un meurtrier.

La dame lui a payer et il est parti. après ça, la dame a enlever mon bandage je me suis rendu compte que j'étais condamné.
Elle me parlait arabe mais je ne répondais pas pourtant je comprends très bien.

La dame : marahaba y'a binty maa ismouki ? (bienvenue ma fille comment tu t'appelle ?)

Moi: ismy fatima 😭

La dame: ismy souraya ( moi je m'appelle souraya), limadha tabky ? (pourquoi tu pleure ?)
Hal tanrif lloughatoul farantsiya ? ( tu sais parler français ?)

Moi: wi je parle français, enchanté madame souraya

La dame : ah c'est bien, moi aussi je parle français, je suis guinenne, je travaille ici depuis 15 ans maintenant, j'ai deux filles et un fils, ils sont tous en France.
Le patron est vraiment quelqu'un de bien il m'aide beaucoup, tu te sentira très bien ici.

Moi: très bien, mais moi je suis pas là de mon plein gré, j'ai été kidnapper, et on m'a amener ici.

La dame : Soubhanallah, c'est ignoble, mais j'ai un conseil à te donné, fais semblant pour être en paix, si tu veux utiliser la force, tu périra, fais en sorte de mettre le patron dans ta poche et tu verra que tout ira bien.

Moi: je suis une femme marier, ma famille et mon mari ne savent rien de moi ni d'où je suis.

Souraya : et c'est mieux comme ça, crois moi si tu les contactes tu ne feras que les mettre en danger, mais à toi d'en décider, voici mon téléphone tu peux les appeler, mais efface le numéro après faut pas que le patron l'apprend.

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