𝐼𝑠 𝑖𝑛 𝑙𝑜𝑣𝑒 🐍𝑇𝑜𝑚 𝑅𝑖𝑑𝑑𝑙𝑒🐍 ?

Chapitre 4

De retour dans ma chambre je me rappelle que son journal est sous mon lit. J'avais pensé à le lire, j'étais même prête à le faire. Je sais que c'est mal, je me sens encore plus honteuse.

    Je me penche et le récupère sous mon lit. Je contemple la couverture de cuir noir, et tandis que je passe mon pouce dessus pour l'effleurer, une photo glisse du journal.
    C'est moi. Je souris à Riddle. J'ai ma robe de sorcier, ma cravate est détendue, et mes cheveux bruns sont détachés comme la majorité du temps. Je me rappelle du jour où il a prise cette photo, nous venions de finir des révisions pour le cours de potions. C'était fin septembre, il y a moins d'un mois.

    Je suis un peu étonnée de la trouver dans son journal. Mais après tout nous sommes... amis, bien que pour moi il représente infiniment plus. Un part de moi ne veut pas trahir sa confiance, l'autre meurt d'envie de découvrir ce qu'il a écrit sur ces pages...

    Tom tu m'en voudrais terriblement, je sais que je fais une énorme connerie. J'ouvre le journal et commence à le feuilleté. Je ne me sens pas fière de ce que je suis en train de faire.

    Je tombe alors sur ces mots : « Judy Stevens, elle est tout ce que j'ai. C'est la seule a réellement s'intéresser à moi pour qui je suis et pas pour ce pour quoi on me connait.
    Elle est magnifique de l'intérieur comme de l'extérieur. Ses cheveux sont doux comme la soie et sont rebelles comme un rivière déchainée, et ses yeux... ses yeux renvoient une sensibilité et un courage incroyable. Le courage que je n'aurais jamais pour lui dire qu'elle est tout mon monde. »

    Je m'arrête, ça fait beaucoup. Waw Riddle tu me surprends. Je ne devrais pas lire, c'est mal! Mais mes yeux poursuivent d'eux même après cette révélation : « Si seulement Père n'était pas un monstre horrible et sans cœur... Il désapprouve que je la côtoie, j'ai même peur qu'il s'en prenne à elle...
    Je ne laisserai personne te toucher Judy. Je vaincrai mon père et le réduirai en cendre. Je te le promet. »

    Je referme le journal d'un coup. Stop, j'en ai trop vu. C'est sa vie privée. Je suis rassurée de savoir que notre amour n'est pas à sens unique, mais je n'aurais jamais dû lire tout ça. Si il avait voulu m'en parler il l'aurait fait.
    Je range le journal sous mon lit et éteins la lumière, il est temps pour moi de dormir.