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Arrivée devant sa porte, je lève la main pour l'ouvrir, prête à tout déballer. Mais avant même que je ne touche la poignée, la porte s'ouvre brusquement

Chayil était là, debout devant moi

Chayil- pourquoi t'es encore ici ?

Moi- et toi tu comptes aller où ?

Chayil- te chercher

Moi- tu m'a trouver

Chayil- rentre ok va discuter sérieusement

J'entre de nouveau dans la chambre

Chayil- je suis prêt

Moi- prêt à quoi ?

Chayil- à vivre ce qu'on est censé vivre

Moi- c'est à dire ?

Chayil- arrête de faire comme ci tu comprenais pas je veux tout recommencer qu'on sois en couple si c'est ça que tu veux trop entendre

Moi- je suis désolée de ne pas t'avoir écouter

Chayil- c'est déjà derrière nous viens la

Dit il en ouvrant ses bras

Je suis parti le réfugier dans ses bras et je l'ai serrer comme si c'était la dernière fois j'étais tellement heureuse d'enfin le retrouver.

Moi- t'es sur pied comment ça se fait

Chayil- la maladie a décidé de me laisser
un temps de repos

Moi- c'est trop bien je suis trop contente

Chayil- sois pas trop contente

Moi- et pourquoi pas ?

Chayil- elle est la quelques part pour l'instant
elle dort mais a un moment donné elle se réveillera
et reprends tout

Moi- tu sais quoi on va vivre comme ci elle était pas là on va profiter de chaque moment présent

Chayil- le médecin m'autorise à sortir en journée
mais je rentre toujours à l'hôpital pour le moment
il dit qu'il ne peut pas me laisser complètement dehors, mais au moins j'ai un peu plus de liberté

Et c'est ce qui passait j'ai retrouvé mon Chayil ce jour on vivait notre vie au jour le jour il y avait très peu
de dispute comme ci on essayait de rattraper tout les moments perdus avec nos prises de tête lorsqu'il a
des permissions nous sortons on manger on marche
dans les rues de Paris on va au cinéma mais surtout
on parle pendant des heures.
Des discussions sérieuses, des bêtises, des rêves qu'on partageait ou encore des souvenirs.

Chaque moment passé ensemble était une victoire,
un pied de nez à la maladie qui nous planait au-dessus de la tête. Je savais que tout cela était fragile, que la réalité nous rattraperait un jour. Mais pour l'instant, on profitait de chaque minute, de chaque instant de bonheur volé. C'était imparfait, c'était incertain, mais c'était la vie, notre vie.

Moi- tu pense à quoi ?

Chayil- a rien

Moi- tu peux me dire si ça ne va pas

Chayil- tu crois en Dieu ?

Moi- oui et toi ?

Chayil- non

Moi- hein ?

Chayil- plus maintenant

Moi- et pourquoi ?

Chayil- si Dieu existait pourquoi je subirais tout ça pourquoi Hugo c'était quelqu'un de bien et regarde comment sa vie s'est fini

Moi- y'a des choses qui s'explique pas

Le cœur d'un autre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant