Le lendemain c'était le retour au quotidien école hôpital maison et c'était ça tous les jours suivant jusqu'à ce jour où je me rends comme à mon habitude rendre visite à Chayil j'arrive après une longue journée de cours je passe la porte et tous les regards ce tourne vers moi il y avait sa famille au complet ils s'écartent tous du lit en me voyant et me laisse apercevoir Chayil les yeux ouverts aucunes machines juste Chayil toujours aussi pale
mais toujours aussi beau je n'ai pas su comment réagir encore moins su ce que je devais dire !
Impossible pour moi de bouger je voulais courir lui dire que j'étais heureuse qu'ils soient de retour parmi nous je voulais lui dire tellement de choses
mais tout ce monde au tour de moi me terrifie
alors je reste immobile.
Chayil observe sa famille comme pour leur dire quelque choses et il sortent tous en me souriant
sa mère, sa sœur et son frère.
Chayil- Tu sais tu peux t'approcher
Je m'approche du lit limite au ralenti comme ci
j'avais peur, ce moment paraît si irréaliste
Chayil- t'as peur de moi ? Ça se comprends
vu mon état tu n'est pas obligé de t'approcher
Moi- j'ai pas peur
Je ne me suis pas assise sur la chaise je l'ai approcher et j'ai caresser son visage j'arrivais pas à croire qu'il était réveillé et face à moi.
Chayil- je suis là c'est pas un rêve ou tu veux encore modeler mon visage
Moi- t'es bête
Chayil- je suis là Imani
Et j'ai fondu en larmes avant de monter sur lit
et de le prendre dans mes bras je le serrer comme ci
il allait s'envoler.
Chayil- tu m'étouffe
Moi- pardon
ai-je dit en redressant
Je me redresse il se décale et tape sur son lit
et je m'allonge à côté de lui.
Moi- on c'était pris la tête avant tout ça et...
Il me coupe
Chayil- j'ai été trop dur avec toi dans mes propos
et tu as eu raison de prendre tes distances
si tu compte t'excuser je n'accepte pas tes excuses parce que tu n'as pas à t'excuser c'est moi qui
t'ai offenser Imani et j'aurais pas dû...
Moi- je t'ai déjà pardonner
Chayil- merci
Moi- tu t'es réveillé quand ?
Chayil- hier après ton départ
Moi- Quoi ?? Attends comment tu sais que enfin
t'étais conscient
Chayil- oui j'entendais tout ce que tu disais pas au début mais au bout d'un moment j'ai commencé à attendre ce qu'il se passait
au tour de moi
Moi- je suis contente que tu sois réveillé
Chayil- moi aussi
Moi- tu nous a fait peur
Chayil- je sais, d'ailleurs je voulais
te parler d'un truc
Moi- je t'écoute
Chayil- je crois....
Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase un médecin entre dans la chambre.
Je quitte donc ses côtés et je m'assois sur la chaise
à côté de son lit.
Médecin- Bonjour, Chayil a comment vous
sentez-vous aujourd'hui ?
Chayil- Un peu fatigué, mais... ça va.
J'ai l'impression que mon corps est encore
un peu engourdi.
Médecin- C'est normal après ce que vous avez traversé. Vous avez frôlé la catastrophe, mais vous êtes un battant. Nous avons surveillé vos constantes de près et tout semble stable pour l'instant.
Chayil- Stable... Ça veut dire quoi ? Que je suis juste en sursis jusqu'à la prochaine crise ?
Médecin- Je comprends votre frustration, Chayil. Ce n'est pas facile d'être ici, et de voir peu d'améliorations immédiates. Mais vous avez surmonté une étape critique. On va ajuster votre traitement pour mieux stabiliser la situation.
Chayil- Et ensuite ? C'est toujours la même réponse. Ajuster, stabiliser, et après ?
Médecin- Chaque jour compte, chaque petite victoire est importante. Nous sommes en train de revoir toutes les options pour vous donner les meilleures chances.
Chayil- Les meilleures chances... Mais pas de vraie guérison, hein ?
Médecin- On fait tout ce qu'on peut avec les outils médicaux que nous avons. Vous êtes encore jeune,
et nous espérons que votre état pourra s'améliorer avec le temps mais pour l'instant, c'est un combat
au quotidien.
Chayil- Un combat que je suis fatigué de mener...
Médecin- Je sais que c'est difficile, mais vous avez
des gens autour de vous qui croient en vous, qui veulent vous voir aller mieux ça peut faire
une grande différence.
Chayil- Ouais, je sais...
Médecin- Je vais vous laisser vous reposer.
Si vous avez des questions ou des inquiétudes, n'hésitez pas à demander vous n'êtes pas seul
dans ce combat.
Chayil- Merci...
Le médecin quitte la chambre en silence
nous laissant seuls
Moi- Ça ira mieux, tu verras...
Chayil-C'est ce qu'ils disent toujours.
Mais à chaque fois, c'est juste pour repousser l'inévitable.
Moi- Tu es encore là c'est déjà une victoire.
Chayil- Une victoire... à quel prix, Imani ?
Je suis fatigué de me battre pour juste... survivre.
Et toi ? T'es toujours là à essayer de me rassurer,
mais tu vois bien que je perds du terrain.
Moi- Ce n'est pas vrai. Oui, c'est dur, mais tu t'accroches, et ça compte. Peut-être que tu ne le vois pas, mais on avance, même si c'est lent.
Chayil- J'ai l'impression que plus rien n'a de sens.
Tout ça, ce que je traverse, c'est une prison sans fin.
Moi- il faut que tu continues à te battre.
Il laisse un long silence, avant de tourner
sa tête vers moi
Chayil- Et si je ne peux plus me battre, Imani ?
Tu seras toujours là ?
Moi- Toujours.
