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Chayil- jusqu'au jour où je t'ai rencontré

Moi- c'est à dire ?

Chayil- que je veux pas profiter avec toi

Moi- encore heureux parce que t'aurais pas pu

Il rigole et se tourne vers moi

Moi- arête

Chayil- regarde moi

Moi- me force pas à me relever du lit

J'ai voulu me redresser mais il m'a bloqué
avec son bras.

Chayil- si tu veux pas en parler on est pas obligé
t'es pas obligé de fuir

Je me rallonge correctement près de lui

Moi- j'ai peur

Chayil- peur de quoi ?

Moi- de ça , de tout ce que je ressens

Chayil- t'inquiète pas pour ça

Moi- je devrais m'inquiéter pourquoi alors ?

Chayil- pour rien

À t'il dit avant de déposer ses lèvres sur les miennes mon premier bisous, notre premier bisous à cet instant, tout s'est arrêté.

Plus de bruit, plus de pensées, juste ce moment suspendu entre nous. Son baiser était chargé
de tout ce qu'on n'avait jamais osé se dire.
Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il pouvait l'entendre. C'était mon premier baiser, notre premier baiser, et il avait une saveur particulière,
celle de toutes ces semaines et mois de silence,
de douleur, et de sentiments non exprimés.

Je me suis sentie légère, comme si, enfin, un poids énorme venait de s'envoler. Tout ce que
je retenais, tout ce que je n'avais jamais osé dire, semblait s'être libéré dans ce simple geste.
Ce n'était pas juste un baiser c'était une promesse,
un début, une nouvelle étape dans quelque chose
de plus grand que nous.

Chayil- on est enfermé maintenant

Moi- on l'était déjà

Chayil- mais maintenant c'est officiel

J'ai passé la journée avec lui et le soir
je suis rentrée chez moi et j'ai repris ma routine école maison hôpital.

Kelil- l'étudiante !!

Moi- mais qu'est ce que vous faites là ?

Foued- c'est vendredi et c'est le week-end tu rentres
au quartier non ?

Moi- oui

Kelil- alors on est venu te récupérer

Moi- c'est pour ça que tu m'a demandé à quel heure
je fini ?

Foued- exactement

Moi- qui vous a dit que j'avais pas un truc
à faire ?

Kelil- tu n'as pas d'ami Imani

Moi- mdddr beinh sympa

Foued- allez monte on t'emmène manger

Moi- je devais vraiment faire quelques choses

Kelil- et c'est quoi ?

Moi- bon rien c'est bon allons manger

Une fois en voiture j'ai envoyé un message à Chayil
lui informant que je ne pourrais pas venir mais
je n'ai eu de réponses de sa part.

Nous sommes allés à vapiano.

Kelil- leurs pizza a intérêt à être bonne

Foued- t'as jamais mangé ici ?

Kelil- si justement et leurs pizza m'a déçu

Moi- mdddr

Nos plats sont arrivé et Kelil a tout englouti sans
en laisser une miette.

Kelil- j'ai pas aimé horrible un 5/20

Moi- menteur t'as lécher l'assiette

Kelil- non ça s'appelle le savoir vivre on fini toujours son assiette

Foued- ya aucun rapport avec le savoir vivre

Moi- c'est ce que je me disais aussi il utilise trop les mots au hasard

Kelil- toi même hasard

Moi- c'est ça

Foued- on y va ?

Moi- oui

Foued- t'as aimé ton plat ?

Moi- oui et toi ?

Foued- ouais

Kelil- et moi personne me demande ?

Moi- ok sait déjà que tu va nous dire non

Kelil- exactement non j'ai pas aimé

Moi- Mddr

Ils m'ont déposé chez mes parents parce que j'étais fatiguée et eux sont parti vaincre à leurs occupations.

Mon père- ta mère m'a parler de ce qu'il
c'est passé avec Kayna

Moi- c'est pas grave c'est oublier papa t'inquiète
je vais bien

Mon père- depuis que tu es née tu as été notre bénédiction tu as été un bébé une petite fille
une jeune fille et aujourd'hui une jeune femme battante peu importe ce qu'elle dit tu as eu ta victoire celle contre la vie et c'est tout ce qui compte Imani
tu es une survivante

Moi- merci papa

Mon père- et tu sais tu n'est pas obligé d'avoir d'ami
je suis là je te suivrai même en boîte de nuit si tu souhaite y aller peu importe ce que tu veux faire
je serais là

Moi- vous êtes et vous serez toujours mes meilleure amis je n'ai jamais eu besoin de personnes
je n'ai besoin que de vous

Il sourit et me prends dans ses bras avant de sortir
de ma chambre.











Le lendemain à mon réveil je suis allé prendre une douche et je suis sorti en laissant un mots
à mes parents pour les avertir que j'allais voir Chayil, tous le trajet j'étais stressé je n'avais eu aucunes réponses à mon message et j'imaginais déjà notre dispute à mon arrivée.

Je m'arrête à la boulangerie j'achète de quoi nous empiffrer espèrent pouvoir détendre l'atmosphère
avec mes chouquettes.

J'ouvre la porte et mon sac mon sac m'échappe
des mains.

La chambre était vide. Les draps soigneusement pliés, rangés comme s'ils n'avaient jamais été utilisés.
Aucun signe de vie, aucune trace de lui.
Juste le silence, pesant et lourd Il n'y avait plus rien.

Je restais figée devant la porte, mon cœur battant douloureusement dans ma poitrine.
Où était-il ? Où étaient passés ses affaires,
ses livres, ses vêtements ? Tout semblait s'être évaporé, comme s'il n'avait jamais été là.

Le vide de la pièce criait l'absence. J'avais espéré le trouver ici, endormi peut-être, ou même réveillé,
prêt à me sourire comme il le faisait si bien ou encore son visage rempli de mécontentement mais non,
il ne restait que ce silence assourdissant, et l'angoisse qui montait en moi, plus froide à chaque seconde.

Il était parti et je n'avais aucune idée de ce que cela signifiait.

Le cœur d'un autre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant