So cold

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> "so cold" de Ben Cocks

Je lui avais fait l'amour comme elle l'avait tant suppliée, s'en était presque risible qu'elle puisse parfois ce laisser aller à fondre sous mes bras sans protester ou ne serais-ce placer des habituelles piques qui se plaçaient facilement entre nous lorsque ça nous venait. A présent, la sentant contre moi, le malaise quotidien revient et je me détourna d'elle pour aller travailler sur mon plan de travail en la laissant dormir à son aise. Demain je clôturerai ce contrat et passerai le reste de ma semaine à profiter de cette paix que je n'ai plus eu depuis que j'ai repris la direction à cause de mon frère, Sébastien. Celui-là devait surtout fulminer contre moi en vue de son appel que j'avais expressivement refuser pour me consacrer à mon plaisir quotidien: Rebecca. 

Mes vêtements remis, enfin à la différence que ma chemise restait déboutonné, j'ouvris mon ordinateur pour continuer de regarder les quelques archives que j'ai fais mes subordonnés m'envoyer par mail en vu de comparer nos rentes et bien d'autres encore. Concentré sur ce que je fais, je revois le visage de cette femme qui affiche un sourire alors qu'au fond elle en était presque cruellement blessé..Alors qu'est-ce que ça fait de souffrir? Mal peut être?. Je ne comprends même pas pourquoi était t-elle aussi affecté par ce que je lui ai dis? N'était-elle pas partie en se lavant les mains de tout ce qui pouvait arrivée?. Me faisant déconcentrer par mes propre pensée, je finis par fermé l'appareil pour me servir un verre de scotch et marcher vers la baie vitré qui m'offre une vue imprenable sur une image typiquement exotique. J'entends d'un coup des bruits de pas derrière moi puis des mains caresse mes épaules pour descendre jusqu'à ma taille.

Rebecca: Pourquoi ne dors tu jamais avec moi? murmura t-elle en se blottissant contre mon dos.

A sa voix je sent que quelque part ça l'affecte mais je reste immobile sans réponse à lui fournir. Que devrais-je lui dire, de toute façon nous sommes ensemble sans l'être vraiment et je n'ai pas à me justifier de mes faits et gestes.

Rebecca: Je vais faire un tour, dit-elle alors comme si ça l'avait irrité de n'avoir rien obtenue de moi.

Cela me laisse un sourire en coin mais je ne me détourne pas du paysage qui s'offre à ma vue et finit mon verre pour entendre la porte se fermer après des bruits de talons et un claquement de porte montrant son énervement. J 'imagine qu'elle va surement retrouver un homme au hasard à la fête que l'hôtel donne sur le bord de plage, il lui donnera un semblant de réconfort s'il n'est pas à moitié ivre sans doute. Déposant mon verre sur la table basse, je ferme les rideaux pour laisser les lumières des petites lampes de salon m'éclairer le temps  que je parte chercher mes dossiers papiers dans ma valise. Je n'ai pas la tête à dormir et je préfère encore travailler plutôt que de repenser à cette soirée.

 Pourquoi devrais-je y repenser de toute façon..il n'y a rien à dire, j'ai conclus un nouveau contrat que je signerai demain et qui me rapportera plus gros que mes précédentes affaires dans l'année. Debout, une copie des archives de l'entreprise dans ma main , je me penche sur le sujet des investissements que Sébastien aurait du faire pendant mon absence et les futures réunions avec nos partenaires ainsi que nos actionnaires.

**

Mettant servit un verre de scotch en travaillant sur les derniers copies possible, je n'avais pas regardé depuis combien de temps je n'avais pas extirpé mes yeux de cette feuille qui m'aidait le plus possible à ne plus penser à rien. J'en avais tellement été concentré, que lorsque la lumière fut couper mes sourcils se froncèrent et je déposa mes feuilles sur la table basse pour aller vérifier les lampes. Plus de courant. Je passa ma main dans mes cheveux les rabattant en arrière lentement et partit ranger mes dossiers dans leur pochette pour que demain je n'ai pas de mauvaise surprise avec Rebecca. Comme je l'a connais, ce n'est pas la curiosité qui va l'étouffer, elle finirai par y toucher et me poser des questions qui finirai par me faire perdre patience, et je suis pourtant un homme patient.

Sensual in red and black IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant